Le trafic et la consommation de plusieurs sortes de drogues sont devenus des pratiques très courantes en Guinée. Selon le Secrétariat général à la Présidence chargé de la lutte contre la drogue et le grand banditisme, au mois d’octobre 2022, la Guinée a enregistré dix cas de morts liés à la consommation des stupéfiants.
En Afrique de l’Ouest, il existe des structures de prise en charge des troubles liés à l’usage de substances dans les pays francophones. Pour finaliser et valider la cartographie desdites structures dans la sous-région, un atelier sur les systèmes de surveillance et d’information des drogues se tient à Conakry du 15 au 17 novembre 2022. Au moins 20 personnes prennent part à cet atelier régional organisé par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) avec la collaboration notamment de l’Institut de formation et de promotion de la lutte contre la drogue sur financement de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) de la France.
« Les troubles liés à la consommation de substances et de drogues constituent un problème de santé publique, de développement et de sécurité dans les pays à revenus élevés et les pays à faibles revenus du monde entier. Des preuves scientifiques ont indiqué que ce sont des troubles cérébraux multifactoriels associés à des problèmes de santé, de pauvreté, de violence, de criminalité et d’exclusion sociale. La consommation de drogues continue de menacer gravement la santé publique et le développement social dans les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest », a expliqué Thierno Bah, Directeur général de l’institut itinérant de formation et de prévention intégrées contre la drogue et autres conduites addictives (IIFPIDCA)
Plus loin, il a fait savoir que la cartographie des structures de prise en charge des usagers de drogues fait partie d’une liste de recommandations développées par l’ONUDC et l’OMS au niveau international pour la planification et le suivi des services et soins des usagers de drogues. « C’est un outil d’appui qui permet aux gouvernements des pays de recueillir des informations utiles auprès des prestataires de traitement sur les troubles liés à l’usage de drogues afin de mieux comprendre et planifier la capacité de traitement au niveau national », a-t-il ajouté.
Anselme Semeon SANOU, Responsable de la section Santé de l’ONUDC pour la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, affirme que la consommation de drogues est un grand fléau de santé publique, avant de réitérer l’engagement de l’ONUDC à aider les pays présents à Conakry : « L’ONUDC est engagé à travailler avec les différents Etats dont le Burkina Faso, le Benin, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo qui sont tous représentés ici aujourd’hui. »
Abdoul Malick Koné, Secrétaire général de la Présidence chargé des Services spéciaux de la lutte contre la drogue et le grand banditisme, a fait savoir que la jeunesse guinéenne est touchée par la consommation de drogues : « Aujourd’hui, à l’instar des autres pays francophones de l’Afrique de l’Ouest, une proportion importante de la jeunesse guinéenne est très affectée par la consommation abusive des drogues dont la quantité en circulation sont en constante augmentation. En plus des causes liées au manque d’encadrement parental, à la précarité, au chômage, il se trouve que la Guinée, de par sa position géostratégique, est très vulnérable au trafic international de drogues. Rien qu’en octobre cette année, près d’une dizaine de victimes mortelles ont été enregistrées au niveau des centres hospitaliers de la capitale. »
Une importante quantité de drogues, dont la Kush qui est une substance nouvelle en Guinée, a été saisie par les Services spéciaux. Cette drogue, indique Abdoul Malick Koné, va être analysée : « A la suite de la saisie par notre service au début de ce mois d’une centaine de kilogrammes de cannabis et de Kush à partir d’une pirogue en provenance de la Sierra Leone, nous envisageons de soumettre cette drogue à une analyse approfondie dans un laboratoire plus approprié en vue d’une meilleure identification de cette drogue qui cause de terribles troubles, de comportements et de violences chez ses consommateurs. »
Lutte contre la drogue : une rencontre régionale se tient à Conakry
Le trafic et la consommation de plusieurs sortes de drogues sont devenus des pratiques très courantes en Guinée. Selon le Secrétariat général à la Présidence chargé de la lutte contre la drogue et le grand banditisme, au mois d’octobre 2022, la Guinée a enregistré dix cas de morts liés à la consommation des stupéfiants.
En Afrique de l’Ouest, il existe des structures de prise en charge des troubles liés à l’usage de substances dans les pays francophones. Pour finaliser et valider la cartographie desdites structures dans la sous-région, un atelier sur les systèmes de surveillance et d’information des drogues se tient à Conakry du 15 au 17 novembre 2022. Au moins 20 personnes prennent part à cet atelier régional organisé par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) avec la collaboration notamment de l’Institut de formation et de promotion de la lutte contre la drogue sur financement de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) de la France.
« Les troubles liés à la consommation de substances et de drogues constituent un problème de santé publique, de développement et de sécurité dans les pays à revenus élevés et les pays à faibles revenus du monde entier. Des preuves scientifiques ont indiqué que ce sont des troubles cérébraux multifactoriels associés à des problèmes de santé, de pauvreté, de violence, de criminalité et d’exclusion sociale. La consommation de drogues continue de menacer gravement la santé publique et le développement social dans les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest », a expliqué Thierno Bah, Directeur général de l’institut itinérant de formation et de prévention intégrées contre la drogue et autres conduites addictives (IIFPIDCA).
Plus loin, il a fait savoir que la cartographie des structures de prise en charge des usagers de drogues fait partie d’une liste de recommandations développées par l’ONUDC et l’OMS au niveau international pour la planification et le suivi des services et soins des usagers de drogues. « C’est un outil d’appui qui permet aux gouvernements des pays de recueillir des informations utiles auprès des prestataires de traitement sur les troubles liés à l’usage de drogues afin de mieux comprendre et planifier la capacité de traitement au niveau national », a-t-il ajouté.
Anselme Semeon SANOU, Responsable de la section Santé de l’ONUDC pour la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, affirme que la consommation de drogues est un grand fléau de santé publique, avant de réitérer l’engagement de l’ONUDC à aider les pays présents à Conakry : « L’ONUDC est engagé à travailler avec les différents Etats dont le Burkina Faso, le Benin, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo qui sont tous représentés ici aujourd’hui. »
Abdoul Malick Koné, Secrétaire général de la Présidence chargé des Services spéciaux de la lutte contre la drogue et le grand banditisme, a fait savoir que la jeunesse guinéenne est touchée par la consommation de drogues : « Aujourd’hui, à l’instar des autres pays francophones de l’Afrique de l’Ouest, une proportion importante de la jeunesse guinéenne est très affectée par la consommation abusive des drogues dont la quantité en circulation sont en constante augmentation. En plus des causes liées au manque d’encadrement parental, à la précarité, au chômage, il se trouve que la Guinée, de par sa position géostratégique, est très vulnérable au trafic international de drogues. Rien qu’en octobre cette année, près d’une dizaine de victimes mortelles ont été enregistrées au niveau des centres hospitaliers de la capitale. »
Une importante quantité de drogues, dont la Kush qui est une substance nouvelle en Guinée, a été saisie par les Services spéciaux. Cette drogue, indique Abdoul Malick Koné, va être analysée : « A la suite de la saisie par notre service au début de ce mois d’une centaine de kilogrammes de cannabis et de Kush à partir d’une pirogue en provenance de la Sierra Leone, nous envisageons de soumettre cette drogue à une analyse approfondie dans un laboratoire plus approprié en vue d’une meilleure identification de cette drogue qui cause de terribles troubles, de comportements et de violences chez ses consommateurs. »