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L’Union des Forces Républicaines prône le respect de la date des élections législatives

« C’est une obligation pour l’Etat guinéen d’organiser les élections législatives en janvier » ; c’est en ces termes que le député Saikou Yaya Barry de l’Union des Forces Républicaines (UFR) s’est exprimé, ce samedi 08 septembre, à l’occasion de l’assemblée générale dudit parti à son siège national sis à Matam.

D’entrée de jeu, parlant de la dernière sortie médiatique de Sidya Touré, le président du parti sur l’affaire de la banque centrale chez nos confrères de radio Espace, Saikou Yaya Barry a rappelé que le président de l’UFR st intervenu en homme d’Etat pour expliquer comment une banque centrale doit fonctionner. « Il est un véritable homme d’Etat. Si on ne donne pas le pouvoir à temps à Sidya Touré, nous allons le regretter. Parce que c’est lui qui peut nous sortir de l’ornière en un temps record. Seul Sidya peut nous aider à nous sortir d’affaire. Que chacun se dise je suis le plus populaire, mais dans les faits, celui qui a fait du concret, c’est Sidya Touré », estime le député.

Il est convaincu que l’UFR a la possibilité de conquérir le pouvoir en 2020. Mais il ne manque pas pourtant autant de prévenir les militants du parti : « Nous voulons le pouvoir parce que nous pouvons gérer le pouvoir. Mais pour y arriver, il faut être tous déterminés à combattre sur le terrain pour avoir ce pouvoir. Ce combat commence par l’organisation que nous devons mettre en place. Il doit commencer par les personnes qu’on doit charger de gérer le parti sur place. Nous devons faire en sorte que les personnes que nous mettons en place soient à la hauteur. »

Pour la mise en place des nouvelles structures du parti, des missions sont déjà mises en place pour sillonner tout le pays dans le cadre de la mobilisation des responsables, la réorganisation des structures dans les fédérations et la mise en place des hommes capables de protéger les voix de l’UFR lors des prochaines élections, dit-on.

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Parlant des élections législatives en vue, Saikou Yaya Barry n’est pas allé du dos de la cuillère : « Nous avons une élection en cours. En janvier, nous allons faire les élections législatives. C’est même une obligation pour l’Etat guinéen d’organiser les élections législatives en janvier. J’entends beaucoup dire qu’on peut les rejeter à une autre date. Quand on a organisé les élections en 2013, ça devait être organisée depuis 2011. Mais je vais vous dire qu’il y avait une institution qui n’était pas installée à l’époque, qui est la Cour Constitutionnelle. C’est après les élections législatives de 2013 que nous avons eues la Cour Constitutionnelle. Cette cour, son rôle c’est de veiller à la constitutionnalité de nos institutions. Passé janvier, elle est capable de dire que nos activités ne sont plus valables. Et la communauté internationale l’écoutera. Et elle doit le dire. Il faudrait qu’on organise les élections. La jurisprudence permet que les députés ne prennent fonction que le 5 avril. Mais elle doit faire en sorte que les élections se fassent avant avril pour que les nouveaux députés s’installent en avril ».

Plus loin, Saikou Barry ajoute que « ceux qui pensent qu’on peut rejeter les élections législatives ou rejeter l’élection présidentielle de 2020 se trompent lourdement. Ou ceux qui pensent qu’on peut ajouter une année ou deux ans ou encore trois mois à une élection législative ou présidentielle, se trompent lourdement. La constitution est claire, les députés sont élus pour cinq ans. Le 13 janvier, les députés auront fait 5 ans. »

« En juillet 2020, le président de la République doit être élu. Passé ce délai, il est anticonstitutionnel, passé ce délai, les députés sont anticonstitutionnels. Donc, que les gens essaient de faire de l’acrobatie intellectuelle, ils doivent savoir que ces dates sont des dates butoirs. On ne pas sortir de là », a conclu Saikou Yaya Barry.

Pour sa part, Ahmed Tidiane Sylla, responsable de la cellule communication de l’UFR, a insisté sur l’éducation des militants à la base en leur expliquant l’utilité du vote. « Il faut faire en sorte que les militants à la base aient leurs cartes d’électeur et leurs pièces d’identités pour pouvoir voter. Les militants doivent savoir que c’est seul par le vote que leurs conditions de vie peuvent changer à travers l’élection de Sidya Touré en 2020 à la présidence de la République », a conclu Tidiane Sylla, sous les ovations de l’assemblée.

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