La Chambre de commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat de Guinée reste minée par une crise liée notamment à sa mise en effective assortie de l’application des textes juridiques qui la réagissent. C’est du moins l’information donnée par la porte-parole des unions artisanales de Guinée.
Dans une déclaration rendue publique à cet effet, Mme Bah Hadjiratou Diallo a attiré l’attention du ministère du Commerce, de l’Industrie et des PME sur la caducité de l’actuelle équipe de la Chambre de commerce engagée dans une période transitoire depuis 2004, selon elle.
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« Il suffit mettre à contribution les cadres du Secrétariat général de la Chambre de commerce et les cadres techniques pour avoir les textes juridiques afin de nous aider à sortir de cette crise qui perdure depuis 2004 », propose Mme Hadjiratou Diallo.
Rappelant de passage qu’il ressort de leur constat qu’il y a des gens qui veulent influencer le ministre du Commerce en lui faisant comprendre prétendument que le renouvellement de la Chambre de commerce est plus complexe que l’élection présidentielle, la porte-parole des unions artisanales de Guinée a balayé du revers de la main ces « allégations ».
« Ce qui est archi faux. La mise en place de la Chambre de commerce se fait avec les organisations membres de la Chambre. Ils ont demandé au ministre de mettre en place un comité transitoire. Mais nous sommes en période transitoire depuis 2004. Va-t-on continuer à aller de transition en transition ? Non ! A notre avis, ce qu’on peut faire, c’est d’organiser les élections de la base au sommet en respectant les textes juridiques. Que le ministre se réfère aux cadres techniques de son département », a-t-elle formulé, non sans rappeler le rôle combien important que joue la Chambre de commerce dans la création des richesses et le développement d’un pays.
