Suite à la rencontre entre la délégation conduite par le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, Mamoudou Nagnalen Barry et son homologue du Commerce, Mme Luopou Lamah et les populations impliquées dans le conflit entre éleveurs et cultivateurs à Foumbadou et à Lainé, deux sous-préfectures voisines relevant de la préfecture de Lola, des pistes de solutions ont été envisagées. Toutes ayant pour finalité de ramener la paix et la quiétude dans ces localités en proie à des conflits entre agriculteurs et éleveurs.
Après des séries de rencontres avec les deux ministres, des participants ont réagi dans notre micro à Foumbadou.
« Nous avons reçu la mission nationale conduite par deux ministres. La population a été largement sensibilisée par nos deux hôtes. Au nom des sages de Foumbadou, les conditions sont largement comprises. Désormais, on ne se rendra pas justice. La promesse tenue, il n’y aura plus de violence ici.
On va vivre dans la paix comme dans le passé. On n’a pas posé de doléances. On va rester tranquille, on reste à l’écoute de ces résolutions. Il s’agit de vivre en paix et pour vivre en paix, il ne faut pas que nous soyons dérangés. Si on est dérangé quelque part, nous serons obligés de remonter l’information. Il nous ont dit de rester en paix, et que les doléances posées trouveront solution du jour au lendemain », a déclaré un des participants à la rencontre.
On va vivre dans la paix comme dans le passé. On n’a pas posé de doléances. On va rester tranquille, on reste à l’écoute de ces résolutions. Il s’agit de vivre en paix et pour vivre en paix, il ne faut pas que nous soyons dérangés. Si on est dérangé quelque part, nous serons obligés de remonter l’information. Il nous ont dit de rester en paix, et que les doléances posées trouveront solution du jour au lendemain », a déclaré un des participants à la rencontre.
Pour sa part, Djiba Sagno, jeune leader à Foumbadou dit ceci : « nous sommes contents et nous sommes ravis de la venue de la délégation gouvernementale. »
Parlant des doléances de la jeunesse, il a déclaré : « Nous avons demandé aux deux ministres de nous aider. Au niveau de la population de Foumbadou, je peux dire que 80 % de la jeunesse sont des diplômés sans emploi et des aventuriers rapatriés. On a des familles à nourrir. Nous ne sommes ni des contractuels ni des fonctionnaires d’État. Le peu de champ que nous faisons les bœufs viennent brouter ça. Nous avons demandé aux ministres de nous aider, on a nos bœufs ici de la race n’dama. On ne veut pas la cohabitation des éleveurs maliens. Nous avons promis aux autorités de maintenir la paix. La violence n’est la solution d’aucun problème. Après nous allons continuer la sensibilisation entre nous. »
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