Les producteurs de cacao de la préfecture de Lola s’attendent à réussir une campagne agricole, avec l’augmentation de la superficie des plantations, malgré la crise sanitaire. Ainsi, de N’Zoo en passant par Tounkarata et Gueasso, les cacaoyers ont produit assez de fèves, en ce début d’août, de quoi espérer une bonne production.
A N’Zoo, Abel Zongo l’un des spécialistes de la production de cacaoyers dans la préfecture de Lola assure que cette année la production sera bonne.
« Aujourd’hui quand vous faites un tour dans nos plantations, vous constaterez l’état des fèves. Nous allons faire une grande campagne en plus de ça, depuis notre arrivée dans la localité de Lola, nous avons contribué à changer les choses, en donnant le courage à beaucoup de personnes dans la culture du cacao. D’abord nous cherchons à valoriser ce qui manquait à la culture du cacaoyer en Guinée. Je tiens à dire que dans quelques années, la Guinée sera une destination des investisseurs étrangers par rapport à la culture du cacao. Je dis toujours que la terre ne trahit pas », a-t-il souligné.
Mohamed Diomandé, un Ivoirien qui travaillait dans la forêt de N’Déré, où ils ont été déguerpis, se dit également satisfait de son champ de cacao, dont la production pourrait lui permettre de régler ses petits soucis financiers.
Idem pour Lamine Sanogo, qui a plus de 30 hectares de cacaoyers depuis les années 90 à Tounkarata. Selon lui, la seule manière de réduire la pauvreté dans le pays, c’est de s’intéresser à la culture de cacao qu’on peut récolter trois fois par an, voire quatre fois.