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Lola : les automobilistes font recours au charbon de bois et au son de riz pour franchir les zones embourbées

Afin de se frayer un chemin dans la boue sur les diverses routes de la préfecture de Lola, les conducteurs de camions utilisent, une méthode incroyable. Ils font à présent recours au charbon, aux coques de noix de palme et aux résidus de son de riz, pour sécher la boue, disent-ils. La majorité des chauffeurs de camion dans la préfecture font l’acquisition de sacs de charbon avant d’entreprendre tout déplacement vers les sous-préfectures.

Concernant l’utilisation du charbon de bois, Mohamed Condé affirme  « qu’elle est bénéfique. Sa fonction est de sécher l’eau et la boue. Nous pouvons nous déplacer dans la boue grâce à cette technique. Si tu te rends dans les villages pour chercher les bagages, tu dois aussi  chercher les résidus de riz avant le bagage. Il te faut prendre 2 à 3 sacs, afin de les placer derrière ton véhicule. Si cela ne te convient pas, il y a aussi les coques de noix de palme et le charbon », a-t-il expliqué.

 D’après son témoignage, « depuis hier, nous sommes présents, mais à chaque coin, nous disposons de charbon comme tapis, pour empêcher le véhicule de glisser dans la boue, de s’enfoncer ou de patiner. Une fois arrivé sur la zone difficile, nous retirons la boue de la chaussée, puis nous ajoutons du charbon. Il n’y a plus aucun souci majeur qui nous empêche de passer », a- t-il martelé.

 De plus, selon le conducteur de Kia Motor, Moussa Camara: « actuellement, en raison de la détérioration de nos routes, nous faisons recours au charbon de bois, au son de riz et aux coques de noix de palme. Avant, la route de Nzoo  et celle de Ouaninou étaient les principales routes de Lola. Nous, les conducteurs, nous adressons une requête à l’État. Nous pensons qu’afin d’éviter l’état défectueux actuel que nous vivons, il est nécessaire que le gouvernement repense la façon dont il gère nos routes. Il est nécessaire que les préfectures disposent de machines permettant de reprofiler les pistes entre les sous-préfectures. Il ne faut pas faire une requête jusqu’à Conakry pour tout cela. Maintenant, dans les autres pays, c’est ainsi.  Attendre toujours que la décision vienne de Conakry, c’est très long et difficile. Si des machines étaient disponibles ici, les gens allaient patienter. À cet endroit et en ce moment, personne ne peut rien faire de solide et définitif.

Certaines tomates ont même été jetées par les producteurs et les commerçants. Bien sûr, si cette route n’est pas réaménagée à temps, cela entraînera de graves dommages aux agriculteurs. L’utilisation du charbon et autres moyens ou bricoles pour se sortir de la boue, qui ne finit pas sur la route, n’est pas la solution ; ça ne sert qu’à faire passer les véhicules pour un temps donné. D’ailleurs, une fois qu’il pleut, c’est fini, rien de tout cela ne tient plus. C’est comme si on n’a rien mis,» a t-il conclu 

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