Le secrétaire général chargé des collectivités de Lola, Niabaly Waliby en bisbille avec le maire de la commune urbaine, Antoine Gbokolo Soromou a réagi aux allégations du maire qui l’accuse d’écarts de conduite à son égard.
Le secrétaire général chargé des collectivités décentralisées Niabaly Waliba réfute ces accusations du maire, tout en rappelant que leur mésentente remonte à 2018, lorsque le préfet l’avait mandaté pour installer les maires.
« J’ai fait un rapport que j’ai donné au préfet, où il mention était faite de l’absence du maire à Lola. Le préfet Sâa Yola tolno m’avait pourtant dit qu’il faut que les procès verbaux de passation de service soit prêts pour qu’ils soient envoyés au ministère de tutelle, parce que le ministre avait fait une demande des PV. Le préfet partant avait tout fait auprès du maire, mais celui-ci disait tantôt être à Abidjan après, tantôt à Conakry », révèle le SG chargé des collectivités.
Ajoutant que le maire qu’il avait joint au téléphone, pour les besoins de la cause, avait tenu des propos déplacés à son égard.
Selon le secrétaire général, le maire de Lola n’aurait pas d’égard envers les autorités préfectorales. « Il se considère comme étant au-dessus de tout le monde, qu’il est une personne morale, qu’il est au-dessus de tout le monde. Mais je l’ai renvoyé à la lecture du code des collectivités pour se renseigner », peste Niabaly.
« Je n’ai pas de force ni de relations. Tout ce que je peux c’est de demander la protection divine. C’est ça ma force. D’ailleurs, il disait aux gens que ‘’ce général s’il ne fait pas attention, je vais le faire quitter ici’’.
Sinon il s’agit en réalité d’une affaire qui oppose le président de la chambre de commerce à l’administrateur du marché.
« Ce dernier a été nommé par le maire. Quand l’administrateur du marché a injurié le président de la chambre de commerce. On appelle tout le monde dont le directeur préfectoral de commerce et le chef de section de commerce à la préfecture. En présence des deux généraux, on a donné la parole au président de la chambre de commerce. Qui s’exprimé poliment. L’administrateur du marché lui, a affirmé devant le préfet, qu’il ne parle pas tant que le maire n’est pas présent. Quand le secrétaire général de la commune a su que son administrateur de marché n’avait pas raison dans ce dossier, il a présenté des excuses au préfet et aux généraux. Finalement c’est moi-même qui ai plaidé son sort auprès des plaignants », a expliqué notre interlocuteur.
« Tout dernièrement, c’est le président de la chambre de commerce qui vient voir le préfet, que l’administrateur du marché est parti casser la porte du bureau et prendre tout le matériel à la commune.
Le lundi passé le préfet appelle le maire, le préfet n’a même pas dit de quoi s’agit- il, il prend la parole, il dit monsieur le préfet, il faut faire attention avec vos généraux, sinon ils vont vous tromper surtout le secrétaire général chargé des collectivités.
Quand j’ai pris la parole, j’ai réagi face à sa parole et expliqué tout ce qui s’est passé au préfet.
Je suis un réconciliateur avant d’arriver chez le patriarche, il était en entretien avec ses conseillers pour préparer contre la préfecture. Moi je ne connais pas ici mais on ma dit qu’il s’est réuni avec des conseillers de l’opposition en majorité pas avec tout le monde.
Apres il s’est rendu chez le patriarche pour porter plainte mais il était déjà avec tous ses conseillers quand nous sommes arrivés chez le patriarche, il décide malgré tout pour aller faire une réunion. C’était d’aller réunir les femmes et les jeunes ainsi que les chefs de quartier contre moi pour que je quitte à Lola.
Tant que je me suis pas expliqué et le général des affaires administratives ne s’est pas expliqué, les gens continuent de nous diaboliser », a-t-il conclu.