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Lola: Le chargé des ressources humaines de la direction préfectorale de l’éducation propose des solutions face à l’augmentation des grossesses dans les écoles.

La grossesse précoce est en nette augmentation dans les écoles primaires à Lola et cela interpelle les acteurs à proposer certaines solutions comme la planification, l’éducation sexuelle et la sensibilisation des parents face ce fléau qui frappe de plein fouet, la couche juvénile.

C’est l’une des causes  de l’abandon scolaire, au niveau  des filles, dans les écoles primaires.

Si la responsabilité est partagée, l’abandon de l’éducation parentale est l’un des principaux facteurs qui poussent les parents à acheter des téléphones performants aux mineurs, sans en comprendre les répercussions.

Interrogé par Guineenews,  à travers son correspondant basé à Lola, le chargé des ressources humaines à la direction préfectorale de l’éducation de Lola, Noungo Doré est revenu sur la situation actuelle.

Selon lui, «même si le fait existait avant, il s’est un peu aggravé dans ces derniers temps. La responsabilité se situe, à tous les niveaux. Il n’y que l’école qui forme et tout ne se donne pas à l’école. Il y a l’école de rue et la responsabilité des parents qui ne croient pas à la méthode de planification. Vous savez dans notre communauté aujourd’hui, le problème de sexe est un tabou. Puisque c’est un tabou, l’enfant par ignorance, au premier contact avec son partenaire ou son petit ami, c’est tout de suite une grossesse, dans la plupart des cas. Après, les gens sont en phase de regret pour dire qu’il fallait prévenir. Nous allons profiter du micro, pour demander de lever le tabou sur la sexualité et de communiquer avec les enfants, pour leur parler des inconvénients de la grossesse précoce. Ça agit sur l’avenir de l’enfant, sur la formation physique de la petite fille et même l’enfant qui va naître n’est pas bien allaité. Ces conséquences devraient être vulgarisées, promulguées au niveau de toutes les communautés.»

Parlant des dispositions à prendre, il dira : » il n’y a pas de décision particulière. Les textes, par exemple, parlent du renvoi des filles enceintes. Si nous voulons dire qu’à la naissance d’une grossesse, il faut renvoyer la fille, ça va agir sur le taux de scolarité des jeunes filles. C’est pourquoi il vaut mieux prévenir que d’attendre de renvoyer les filles.

À toutes les assemblées dans les écoles, à toutes les grandes rencontres à la direction préfectorale de l’éducation, les écoles sont structurées. Tous les parents ne répondent pas, mais il y a les représentants des parents d’élèves dans les écoles jusqu’à la coordination préfectorale, le sujet est souvent touché. Il doit y avoir une restitution des différentes rencontres. »

En poursuivant son allocution, il affirme que «le problème à l’annonce de la grossesse les filles, je ne sais pas par complicité de l’auteur, ou par n’importe quel acte, l’auteur de la grossesse n’est pas dénoncé. Parfois, c’est connu en famille, mais on ne dénonce pas publiquement devant l’autorité éducative. Il y a certains jeunes, de peur d’être renvoyés de l’école, nient purement et simplement d’être l’auteur de la grossesse. 

La prolifération des nouvelles technologies de l’information permet aux filles aujourd’hui de connaître certaines choses que les parents n’ont pas connues. Il y a la responsabilité des parents, je ne nie pas, mais la responsabilité de la fille est engagée. Au moment où on a pris le téléphone comme un outil de communication, il y a des téléphones performants qui te font connaître ce que tes parents n’ont pas connu,» a-t-il conclu.

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