La salle de conférence de la mairie de Lola a servi le jeudi 31 mai de cadre à une rencontre pour la vulgarisation des pactes de non-agression et d’entente entre les communautés de la Guinée forestière. Cet atelier a été organisé par l’ONG OSIWA.
Prenant la parole, le Représentant d’OSIWA de la Région Forestière, Emmanuel Fassou Sagno a, dans son discours, souhaité la bienvenue aux autorités politiques et administratives, aux confessions religieux, aux Représentants des autochtones ainsi que ceux des allogènes et aux Représentants des partis politiques.
Selon M. Emmanuel Fassou Sagno, la fondation qu’il représente en Guinée-Forestière est une institution qui œuvre dans le cadre de la consolidation de la paix, mais aussi la promotion des Droits de l’Homme et l’appui au développement des groupements et leur prise en charge.
La fondation OSIWA a initié ce projet d’appui aux mécanismes traditionnels, pour outiller les communautés des méthodes des préventions des conflits. C’est ainsi que le 3 août 2017, dans la mise en œuvre du projet, ils ont appuyé la communauté à travers l’art et la culture pour la sensibilisation et renforcer la cohésion sociale.
Avant de travailler avec les journalistes en les outillant des mécanismes locaux des préventions et résolutions des conflits pour véhiculer ces messages aux communautés. Les journalistes ont appris, entre autres, les éléments qui serviront au sein des communautés ; les éléments traditionnels, les réalités culturelles. La troisième activité qui a beaucoup touché les préfectures de Lola, Yomou et N’Zérékoré, a été l’organisation des conférences-débats dans les universités de N’Zérékoré et dans les écoles de ces localités.
A Lola, l’ONG a réussi à renforcer la capacité des présidents des douze quartiers de Lola. Les activités d’OSIWA ont touché quatre districts à savoir: Goh Zougoueta, Gogota et Wayakoré où ils ont renforcé la capacité des conseils de districts. Cela à travers leurs démembrements.
De cette rencontre, il en est sorti l’idée de recruter une ONG pour la recherche sur les pactes de non-agression que les anciens ont signés. Lesquels ont permis aux communautés de prendre des engagements et des alliances qui ont fait qu’elles vivent aujourd’hui en harmonie, dans l’entente et dans la cohésion sociale. Ce fut le cas entre les communautés Koniankés et Kpèlès, Kônôns, Kissis, Tomas et Toma-manias.
Une dépêche de Alidjou Sylla, de Lola pour Guinéenews