Après l’arrestation d’une soixantaine de jeunes par des éléments des forces de l’ordre dans une villa située dans le quartier de Tighen-mo 2 dans la commune urbaine de Lola, Kessery Condé, représentant indépendant d’Infinity millennials Guinée a tenu à lever le voile sur cette affaire.
Interrogé par notre reporter basé dans la région, il dit être le responsable d’une société de vente en ligne.
« De nos jours beaucoup de Guinéens sont motivés par la vente en ligne et le network marketing en général. C’est moi qui ai décidé de venir prendre un bureau de marketing de réseau à Lola puisque j’évolue dans le marketing de réseau depuis 2 ans en Côte d’Ivoire. Quand j’ai appris que le network marketing a eu un agrément national en Guinée, j’ai sollicité venir prendre un bureau de network marketing à Lola.
C’est dans ce cadre que depuis le 22 juin j’ai été à Lola. J’ai cherché des bâtiments comme je n’avais pas de bâtiment à ma disposition. Je suis descendu à Conakry pour aller prendre l’agrément. C’est de Conakry qu’on m’a appelé pour dire qu’ils sont en train de prendre les gens à Lola comme des rebelles. Et j’ai juste informé certaines têtes d’équipe que je viens à Lola pour prendre un bureau de marketing », a-t-il expliqué.
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Notre interlocuteur déplore ces interpellations de ces jeunes gens venus chercher de l’emploi. Il dit avoir été dépouillé d’un million de francs cfa qui était en sa possession.
« Ce que je peux dire, c’est que les gens vont où ils espèrent trouver à manger. La découverte de l’or à Kounsitel continue d’attirer des bras valides. Beaucoup de jeunes évoluent dans le network marketing dans les autres pays comme la Côte d’Ivoire, le Mali. Mais ils ne peuvent pas rentrer dans le pays, parce que le pays n’a pas d’agrément. Quand les gens ont appris que le network marketing va avoir un bureau à Lola, ils se sont précipités pour venir. Concernant le racket des jeunes, je tiens à dire que nous n’avons pas pris un franc avec quelqu’un », a-t-il juré.
Tous les jeunes que nous avons interrogés dans le lot des personnes interpellées, disent être venus chercher du travail, de leur propre. Et qu’étant guinéens, ils ne trouvent pas que circuler dans leur pays soit un délit.