A Foumbadou, localité située à plus de 53 kilomètres de la commune urbaine de Lola, le maire dénonce la destruction des cultures et l’occupation des terres cultivables par des zébus qui auraient envahi la sous-préfecture et provoqué le manque de certains éléments dans la sous-préfecture.
« Le problème de conflit entre agriculteur et éleveur est dans un stade très critique actuellement.
Pourquoi c’est critique parce que toutes les recommandations qui ont été données aux éleveurs rien n’a été respecté par eux, a déploré le maire de cette commune rurale. Il n’y a aucun parc de nuit, ils viennent s’installer frauduleusement et nos domaines sont bourrés de bœufs, on ne sait pas comment ils sont rentrés. Aucune superficie cultivable n’est aujourd’hui libre même mon propre domaine impossible de mettre un pied de maïs à cause des bœufs», se plaint notre interlocuteur.
Pourquoi c’est critique parce que toutes les recommandations qui ont été données aux éleveurs rien n’a été respecté par eux, a déploré le maire de cette commune rurale. Il n’y a aucun parc de nuit, ils viennent s’installer frauduleusement et nos domaines sont bourrés de bœufs, on ne sait pas comment ils sont rentrés. Aucune superficie cultivable n’est aujourd’hui libre même mon propre domaine impossible de mettre un pied de maïs à cause des bœufs», se plaint notre interlocuteur.
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Puis d’ajouter: « Nos champs de manioc sont déterrés par les bœufs et c’est avec de petits moyens que nos femmes font face au quotidien de leurs enfants, et surtout la scolarité des enfants.
Jadis appelé grenier de Beyla, aujourd’hui Foumbadou est loin de ça. L’implication des jeunes dans l’installation frauduleuse des bœufs dans la sous-préfecture de Foumbadou ne peut être liée qu’à un problème de pauvreté extrême, parce que les champs ne donnent plus comme avant. Car ton domaine ne vaut pas 3 hectares et tu envoies deux troupeaux pour les mettre là-bas, pour avoir seulement un million ou cinq cent mille francs. Cela est dû à la pauvreté», tance-t-il.