Dernières Nouvelles de la Guinée par les Guinéens
Pub Elysian
CIAO

Lola : avec près de 400 mille tonnes par an, la production de riz en nette hausse

La préfecture  de Lola  est une  zone agricole par excellence, l’un des greniers de la région forestière, où près de 400 mille tonnes de ris ont été produites l’année dernière, a-t-on appris sur place.

La culture du riz est l’activité principale des populations de Lola, qui sont à majorité paysanne. Ainsi, pour cette année 2019, la production annuelle de cette denrée a atteint  plus de 398 009 tonnes de riz.

Une production en nette hausse, quand on sait que l’année dernière, la quantité de riz produite était de 369 009 tonnes en 2018.

Dans la préfecture  les plus grandes zones de production sont Guéasso, Foumbadou, Tounkarata  et Gama Bèrèma.

La principale cause de cette forte production repose sur  la disponibilité des  grandes superficies agricoles à Guéasso et à Foumbadou.

Selon  Nawa Damey, responsable au niveau de la direction préfectorale de l’agriculture, le riz local produit à Lola  est exporté un peu partout en Guinée, notamment à Siguiri, en Haute Guinée, à Mamou, à Labé, ainsi qu’à Conakry  la capitale.

Les producteurs de Lola exportent également vers  le Liberia, dont une variété de riz est utilisée  dans la fabrication de la bière.

Chaque jour si ce n’est pas deux camions remorques c’est trois qui vont vers les autres régions  du pays  excepté  pour des préfectures voisines  de Lola.

Selon Amara Bamba, un jeune agriculteur résidant dans  le district  de Tonon, ‘’ici nous avons les plus vastes terrains cultivables de la préfecture de Lola. Ici cette année,  tous les agriculteurs se félicitent  de la production. Moi  j’ai une trentaine de sacs dans mon basfonds, il y a des  cultivateurs dans le district de Moribadou situé à 15 kilomètres de  Tonon qui  produisent plus que nous. Mais nous sommes confrontés à d’énormes problèmes de route qui compliquent  les écoulements  de nos productions  difficiles’’, a-t-il expliqué.

La qualité du riz de Lola est aussi prisée à cause du bon travail abattu par les étuveuses.

Magnama chérif, l’une d’elle, qui compte de 10          ans d’expériences, révèle qu’en moyenne, elle fait 70 sacs par semaine, soit 10 sacs par jour.

vous pourriez aussi aimer
commentaires
Loading...