Nous allons plutôt pencher pour la seconde alternative, convaincus étant, qu’en aucune façon, on ne va délibérément laisser un tel trou ouvert, sur une route comme celle que nous voyons là. Nous sommes, comme la fois dernière, sur la bretelle située entre le carrefour Mafanco et le rond-point de Madina marché, sur la route du Niger. Cette route est parmi les plus densément fréquentées de la capitale. On y rencontre du tout, de jour comme de nuit. La densité de circulation y est très forte. On pourrait dire que, piétons, cyclistes, motocyclistes, charretiers et j’en passe, y fourmillent, tellement leur nombre paraît sans limite. Surtout dans la journée ! Il faut y passer, pour le croire.
Qu’on voit donc à ce niveau, un trou comme celui-là, ouvert, béant et non signalé sur la chaussée, peut surprendre. C’est le moins qu’on puisse en dire. A quoi peut s’attendre un usager, circulant à pieds ou sur engin roulant, de quelque nature que ce soit, s’il ne voit pas ce trou à temps opportun ? La réponse est simple à dire et grave de conséquences: il tombe dedans. Avec tout ce que cela peut signifier, de dommages corporels ou matériels.
Nous nous attendons à ce qu’on nous rétorque que ce trou est pourtant bien visible, suffisamment apparent pour qu’on tombe dedans, en marchant ou en roulant. Soit ! Ils ont sans doute raison. Mais, notre intention n’est pas de polémiquer. Nous voulons juste alerter et attirer l’attention sur un risque potentiel, banal pour certains, mais qui reste néanmoins porteur de préjudices réels, aux populations.
A ceux qui diront que cette cavité artificielle n’est pas au milieu de la chaussée, nous rappellerons qu’une chaussée c’est: au milieu, à droite et à gauche. En fonction des circonstances, on peut rouler sur l’une ou l’autre d’entre elles. La limite aux extrémités étant, le caniveau ou l’accotement. Ici, on ne peut pas nier que le trou soit sur la chaussée. Il est grand et profond et se trouve à droite, quand on quitte Madina pour Mafanco.
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Ajoutons à cela, le fait que sur la route, nous ne sommes pas tous égaux, en termes de potentiel physique et de réflexes; d’acuité visuelle; de capacité d’observation et d’anticipation, etc. Or, l’éventualité que ce trou soit une source de danger, à un moment ou à un autre, n’est pas à exclure, surtout la nuit, quand l’éclairage public n’est pas optimum ou que la pluie est battante. Le risque est également réel pour l’usager qui roule vite et ne distingue pas bien les obstacles devant lui; les personnes âgées ou les infirmes à mobilité réduite ; les enfants qui jouent sur la route, en courant dans tous les sens. N’occultons pas aussi, le cas des animaux en divagation.
C’est dans la perspective de nous gratifier d’une mobilité urbaine parfaite, que les autorités compétentes s’emploient à réaliser des aménagements conséquents où le commodité et la sécurité ont la part belle. La protection des usagers demeurant toujours au centre de leurs préoccupations. Le cas de ce trou, comme de bien d’autres aspects similaires, rentre en ligne de compte de ce processus.
Aussi, espérons nous voir cet obstacle bientôt pris en compte et corrigé. De la façon la plus appropriée que les autorités détermineront. Qu’il soit couvert ou seulement bien signalé, il aura déjà cessé de constituer un piège, pour les uns et les autres. Et c’est autant de gagné, contre l’insécurité routière.