L’Institution nationale indépendante des droits de l’homme (INIDH) a clôturé, ce lundi 25 juin au Palais du peuple, à Conakry sa première assemblée ordinaire de la plénière qui s’est ouverte le 4 du même mois, sous la présidence du conseiller spécial du président de la République auprès des institutions républicaines et de nombreuses autres personnalités.
A l’issue de cette session qui s’est tenue du 4 au 25 juin, les commissaires de l’INIDH ont adopté, par vote, onze résolutions qui s’articulent, entre autres, comme suit : Le bureau exécutif est chargé de prendre des dispositions pour donner effet à l’élection de Dr Ansoumane Sacko et Mme Goumou Fatoumata Morgane dans les fonctions de membres de la Cour Constitutionnelle pour un mandat de 9 ans ; la palme nationale des droits de l’homme est instituée et sera décernée annuellement, le bureau exécutif est chargé de prendre des dispositions en vue de l’attribution de la palme 2017 ; il est institué une semaine des droits de l’homme qui coïncide avec la célébration de l’anniversaire de la DUDH ; le bureau exécutif est chargé de l’opérationnalisation de cette mesure ; le bureau exécutif est autorisé de prendre des dispositions pour payer les arriérés de cotisation au réseau des INDH de l’espace CEDEAO ; une clinique juridique est créée au sein de l’INIDH ; le bureau exécutif est autorisé à meubler le cadre organique ; le bureau exécutif est chargé de prendre les dispositions en vue de clarifier la gestion financière antérieure à son installation.
Cette première session de l’INIDH a été marquée par la présentation d’un rapport portant sur l’état des lieux de la promotion et de la protection des droits de l’Homme en Guinée.
Dans son intervention, Mohamed Lamine Fofana, représentant du chef de l’Etat auprès des institutions républicaines, s’est dit satisfait de constater le démarrage effectif des activités de l’INIDH après sa mise en place, il y a trois ans. Pour lui, en écoutant les résolutions, l’espoir est désormais permis dans la mesure où les droits de l’homme vont avoir un cadre d’évocation, de promotion et de protection.
Le président de l’INIDH, Dr Alia Diaby, estime pour sa part que les objectifs que l’institution s’est fixés ont été atteints. Il s’agit, a-t-il dit, de l’élection de deux commissaires pour siéger désormais à la Cour Constitutionnelle pour un mandat de neuf ans, l’adoption du plan semestriel, l’amendement et l’adoption du premier rapport annuel 2017 de l’INIDH.
« Nous demandons humblement, respectueusement mais vigoureusement, à l’administration de bien vouloir prendre les dispositions pour que l’Institution nationale indépendante des droits de l’homme entre dans ses droits pour que les commissaires de l’INIDH perçoivent pour une fois les indemnités de session. J’insiste là-dessus parce que c’est particulièrement important », a souligné le président de l’INIDH.