La question mérite d’être posée, quand on se réfère à la razzia opérée, le mois dernier, par des inconnus, au quartier Kaporo-rails (secteur 8). A l’occasion, treize lampadaires ont été vandalisés, plongeant du coup, toute la zone dans le noir. Depuis cette période, la direction générale de l’Observatoire National des Routes (ONR) dont nous tenons l’information, s’investit dans la recherche de solutions pour mettre un frein définitif à de tels actes délictueux et inciviques.
Son directeur, M. A. Sékou Bangoura, soutient que l’attirance des pillards pour les lampadaires tient surtout de l’appât du gain. Dans ce cas d’espèce, la cupidité est toujours au rendez-vous pour susciter la convoitise et pousser les gens à la commission de forfaits inattendus. Les pillards n’hésitent devant rien pour satisfaire leur avidité. Quel qu’en soit le prix et pour quelque gain que ce soit !
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A propos, M. Bangoura nous dira que les pillards sont à la recherche d’éléments qui sont incorporés dans le ‘’corps’’ des lampadaires. Il s’agit notamment de disjoncteurs et de fils électriques de diverses dimensions et couleurs. Il y aurait aussi des câbles torsadés en cuivre. Ce qui ajoute à ‘’l’appétit’’ des pillards qui misent sur la demande accrue de ce métal, au niveau international, pour espérer faire de gros bénéfices à sa revente. Clients directs et receleurs embusqués, ce n’est certainement pas ce qui va manquer dans ces réseaux mafieux !
Quand on pense qu’il faut ouvrir le couvercle sur le flanc du réverbère, rentrer la main dans la cavité qui contient les éléments que recherchent les pillards et en extraire les câbles et fils électriques, le disjoncteur et tout le reste. Il y a alors bien des questions qui taraudent les esprits des citoyens, interloqués et surtout indignés par le phénomène: comment ces voleurs de câbles opèrent- ils et à quel moment du jour ou de la nuit ? Et surtout, comment réussissent- ils leur coup, sans être dérangés ? Les réponses à ces interrogations permettront de mieux adapter la riposte.
On relève bien d’autres actes de vandalisme qui touchent les infrastructures dans le secteur des travaux publics. Ils méritent d’être rappelés. Pour barrer la route aux vandales qui les détruisent délibérément. Nous y reviendrons.