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Les cultures maraichères en danger à Lélouma: le désarroi des producteurs locaux

A vocation essentiellement agropastorale, les populations de Lélouma notamment les producteurs de tomates et d’oignons ont vu leur production chuté cette année suite, affirment-il, à la forte chaleur du mois de mars et d’avril. Les plants de tomates sont secs et semblent avoir reçu un bain d’eau chaude. C’est le même constat dans les champs d’oignon. Aujourd’hui, nombreux sont ces agriculteurs qui ne savent plus à quel saint se vouer.

«Nous sommes actuellement confrontés à quelques problèmes qui peuvent nuire à certaines de nos cultures. Le déficit pluviométrique de cette année a entrainé des dégâts. D’habitude à cette période, les jardins sont d’une très belle verdure mais cette année, vous voyez, les plants de tomates jaunissent et s’assèchent. C’est sont les fortes chaleurs en sont les causes. Les oignons n’ont pas aussi réussi comme d’habitude», se lamente Lamarana Para Diallo, le président de la chambre d’agriculture et grand producteur de la contrée.

A la question de savoir si cette situation est récurrente, notre interlocuteur explique : depuis trois ans maintenant, on est confronté à ce même problème. Et personnellement, j’accuse les fortes températures d’être la cause fondamentale de ce qui nous arrive en tant que producteurs. Il n y a pas que les tomates et les oignons qui sont affectés. Il y a aussi les aubergines et le plus souvent, c’est dans les endroits les plus secs que le phénomène s’accentue. Du coup, la production en prend  un coup en baissant drastiquement», déplore-t-il.

C’est le même son de cloche chez cette autre femme,  également productrice de tomates. Elle pense que c’est la chaleur qui est à l’origine de cette situation.

« Nous sommes actuellement en train de faire la récolte des tomates ou plutôt ce qui en reste. Cette année, la forte chaleur du mois de mars et avril a occasionné une perte de la production de la tomate. Cette situation a commencé au mois de mars. On a beau arrosé, mais au finish nous avons vu beaucoup de nos plants de tomates asséchés et les fruits qui tombent. C’est vraiment inquiétant», s’alarme Alarba Diallo.

Tout de même, le président de la chambre d’agriculture de Lélouma pense que le meilleur moyen pour être à l’abri des telles situations à l’avenir, c’est d’entamer les activités jardinières dès la fin des dernières pluies.

Pour en savoir un peu plus par rapport à cette triste réalité, nous avons tenté sans succès d’avoir des explications auprès des services techniques de la direction préfectorales de l’agriculture.

Pour le moment, ces producteurs n’ont que leurs yeux pour pleurer.

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