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Les avocats de Cellou Dalein émettent un avis juridique dans le dossier qui l’oppose à l’État

Les avocats de l’ancien Premier ministre, président de la principale formation politique d’opposition viennent d’émettre un avis juridique sur la cession des actifs de l’ancienne compagnie nationale Air Guinée à la société Guinée Express SA.

Un dossier dans lequel Cellou Dalein Diallo est cité et autour duquel la Cour de répression des infractions économiques et financières lui a adressé une convocation pour sa part de vérité.

Selon Me Amadou Diallo, un des avocats de Cellou Dalein qui répondait aux questions des chroniqueurs de l’émission Mirador, le message contenu dans cet avis est simple. Il vise à éclairer toutes les personnes, tous les citoyens guinéens et même les étrangers,  l’opinion nationale et internationale sur la convocation de Cellou Dalein Diallo par la CRIEF.

Mais est-ce que M. Cellou Dalein Diallo a-t-il commis une infraction dans le cadre de la cession des actifs de l’ancienne Air Guinée ?

C’est pour répondre à cette question que l’avocat dit avoir rassemblé un certain nombre de documents déjà examinés par les conseils de l’ancien Premier ministre.

« Au regard donc de l’examen de ces documents et des éléments de faits qui ont été rapportés ici et là, c’est sur cette base que nous avons émis un avis juridique qui dit principalement que M. Cellou Dalein Diallo n’a commis aucune infraction pour la cession des actifs de Air Guinée, pour la bonne et simple raison qu’il n’était pas responsable de la cession de ces actifs. La loi est claire : ce n’est pas le ministre des Transports qui est responsable de la cession des actifs ou de la privatisation en République de Guinée ; c’est plutôt le ministre de l’Économie et des Finances », a expliqué l’invité de Mirador.

Aux dires de Me Amadou Diallo, si dans les jours ou les semaines à venir M. Cellou Dalein Diallo était amené à s’expliquer devant la CRIEF, il va s’en dire que les avocats qu’il choisira, utiliseront tous les arguments à leur disposition, y compris les arguments développés dans l’avis juridique.

« Et il n’y a pas que ces arguments là. Vous remarquerez qu’on n’a pas abordé le fond », a-t-il fait comprendre aux journalistes.

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