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Les acteurs de la chaîne de dépense des ministères et institutions républicaines outillés 

Le gouvernement de transition ambitionne de répondre plus efficacement aux besoins de la population, notamment en termes d’infrastructures socio-économiques. Toute chose qui passe par une administration plus outillée, dont l’administration économique et financière en ressources humaines de qualité.

C’est dans cette optique que le ministre du Budget a instruit la Direction nationale du Trésor public d’organiser une session de formation à l’attention des acteurs du pool financier des ministères et institutions républicaines.

Ledit séminaire de cinq jours a réuni environ quatre-vingt personnes avec quatorze modules présentés et discutés.

Au cours des débats, plusieurs insuffisances ont été identifiées, dont la faible qualité des politiques publiques qui ne reposent pas souvent sur des évidences et des objectifs clairs et stables, la multiplicité et la faiblesse des documents de programmation sur lesquels repose la conception du budget de l’État, entraînant ainsi une allocation moins efficiente des ressources publiques, la faible qualité des prévisions des indicateurs macroéconomiques utilisés dans les projections budgétaires, la persistance d’une certaine lourdeur administrative prenant parfois l’aspect d’un comportement corruptif.

Dans son discours de clôture, le Directeur national du Budget a égrené une liste de recommandations quant à redéfinir le statut des DAAF et chefs Chefs sections Finances et Comptabilité, à définir des politiques publiques claires et efficaces reposant sur les évidences, à poursuivre le renforcement du cadre légal et réglementaire en matière de gestion des Finances publiques, à finaliser les outils de gestion tant au niveau de la préparation qu’au niveau de l’exécution du budget de l’État, à prioriser et à faciliter la réalisation des études de faisabilité des projets d’investissement public, entre autres.

Pour sa part, le ministre du Budget a indiqué que l’idée derrière la tenue de ce séminaire est de s’assurer, dans leur travail au quotidien, que les chefs de services DAAF des différents départements ministériels et autres institutions républicaines veillent au respect des règles et procédures en vigueur.

« Dans le cadre de la refondation et de la mise en œuvre de la vision du président de la transition, Monsieur le Premier ministre, Chef du gouvernement nous a assignés un objectif : celui de nous assurer que le taux d’exécution des dépenses des départements ministériels soit à son niveau optimal. (…). Aujourd’hui, nous avons mis l’accent sur un point d’évaluation des performances de notre ministère », a expliqué Dr Lancinè Condé.

Conscient du fait que le premier trimestre ne soit pas très souvent un bon trimestre d’exécution du budget, l’orateur a dit espérer que chaque DAAF sera en capacité de revendiquer un taux d’exécution au moins de 24% de son budget. Ce permettra à la fin du premier semestre d’être à un taux d’exécution supérieur ou égal à 50% pour chaque département.

« Là, on sera en droite ligne de la réalisation de l’exécution à 100% du budget. C’est sur cette règle que j’ai insisté. Et puisque nos cadres sont outillés avec différents instruments à cet effet, je leur ai indiqué que le point d’attention pour moi est que le taux d’exécution du budget soit autour de 24% par département », a confié le ministre du Budget.

Mme Soua Doré, DAAF du ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Guinéens établis à l’étranger, a pris part à ce séminaire. Elle se félicite d’avoir été outillée  pour relever les nombreux défis qu’elle a en partage avec les acteurs de la chaîne.

« Chacun en ce qui le concerne doit jouer sa partition afin que les actes des uns et des autres puissent être mis en cohérence pour donner un meilleur résultat », a-t-elle exhorté.

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