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Lelouma : les routes impraticables en cette période de grandes pluies

Fossés ouverts, nids de poule, boues, ruisseaux et flaques d’eau, pentes raides et glissantes… C’est le visage que présentent actuellement les routes dans la Préfecture de Lélouma. De Popodara dans la Préfecture de Labé à Hérico dans Lélouma en passant par Diountou, Korbé, Parawol, Balaya et Sagalé, le constat reste le même. L’état des routes reste à désirer malgré les efforts que certaines bonnes volontés sont en train déployer pour boucher les trous et faire de fossés pour drainer les eaux hors des routes.

«  Ce n’est un secret pour personne. Les routes sont impraticables surtout quand il pleut. Et comme vous le savez, actuellement il pleut beaucoup dans notre localité. Même si les routes sont refaites, les pluies torrentielles drainent tout dans leur passage et cela complique le déplacement des véhicules. C’est vraiment regrettable », déplore hors micro, Yero Diallo chauffeur avant d’ajouter :  » je suis toujours en déplacement à travers tout Lélouma, mais partout la situation reste la même. Pour parcourir par exemple Lélouma centre-Hérico, long de cinquante kilomètres, il te faut plus de trois heures à bord d’un véhicule tout terrain en bon état. C’est dire combien la route est difficile en ce moment. C’est une situation qu’il faut vraiment revoir parce que bon nombre de citoyens souffrent sur ces différentes routes« , sollicite t-il.

Sur cette même logique, le président du syndicat de transport de Lélouma renchérit et hausse le ton avant d’appeler les citoyens à plus de responsabilité, de soutien pour entretenir ces routes et permettre une circulation plus facile.

 » Nos activités tournent au ralenti. Et pour cause, le mauvais état de la route. L’état de la route nous fatigue beaucoup. Actuellement les passagers ne manquent pas, mais les véhicules de transports se font rares. Certains chauffeurs sont découragés de pratiquer nos routes. Et ça nous met mal à l’aise. Le syndicat seul ne peut pas refaire les routes. Nous mobilisons souvent des jeunes pour chercher des blocs de pierres pour boucher les trous dans les endroits les plus dégradés. Mais ce n’est pas suffisant. Si on ne nous assiste pas, on ne peut à nous seuls faire face à tous ces travaux avec les faibles moyens que nous avons. Tout récemment, on a été à Sankoly où le passage était vraiment très critique. Nous avons payé trois chargements de blocs de pierres avec lesquels nous nous sommes servis pour boucher les trous et les fossés qui rendaient les lieux  infranchissables. Mai il reste encore beaucoup à faire à cet endroit » explique Abdoulaye Diallo avant de poursuivre.

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 » Nous avons d’autres projets dans le cadre de la réhabilitation de nos routes. Nous sommes entrain de réunir les moyens pour y faire face. C’est pourquoi j’appelle  toutes les bonnes volontés à se joindre à nous pour travailler ces routes. C’est pour le bien de tout le monde« , conseille-t-il.

Interrogé sur le mauvais état de la route, le Directeur Préfectoral des Travaux Publics dénonce le manque d’entretien des axes routiers et pense que les fortes pluies sont à l’origine de cette dégradation.

 » Les routes sont dégradées et comme vous le savez, l’entretien aussi se fait avec de la terre et si deux ans après, il n’y a pas de touche, vous voyez ce que ça fait ! La dégradation  est aussi accentuée par les fortes pluies. Même à Conakry les routes sont dégradées. C’est la même chose à Lélouma« , explique Mamadouba Soumah.
Faut-il rappeler qu’au mois de février dernier, des travaux de réhabilitation des routes ont été lancés à Lélouma. Une cinquantaine de kilomètres devait être réhabilitée mais les activités sont actuellement au point mort.

Selon des observateurs avec lesquels nous avons pris langue, la fin du calvaire sur ces routes n’est pas pour demain. En attendant, des mesures adéquates sont prises pour la restauration du réseau routier à Lélouma,

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