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Lélouma: Le sous-préfet tire la sonnette d’alarme, face au manque d’enseignants et d’agents de santé à Hérico

La localité de Hérico située à près d’une soixantaine de kilomètres du centre-ville de Lélouma est confrontée à un manque criard de personnel dans les différents services publics. Du manque d’enseignants dans les écoles élémentaires, des professeurs au collège en passant par le déficit de personnel soignant ou encore l’absence de policiers, de gendarmes ou de médecins vétérinaires, la localité peine à faire fonctionner les services. Une situation que déplore le sous-préfet, M. Ibrahima Sory Souaré.

« Le problème lié au manque d’enseignants est vraiment préoccupant. Malgré les efforts de la communauté pour le recrutement des contractuels communautaires, on ne parvient toujours pas à combler le déficit. Nous l’avons toujours signalé aux autorités en charge de l’éducation mais la réalité reste toujours la même. Il y a aujourd’hui à Hérico deux écoles qui sont fermées. Une de trois groupes pédagogiques à Hénéré et une autre de deux groupes pédagogiques à Kourawel, parce que nous n’avons pas d’enseignants. Il n’y a aucun enseignant dans ces deux établissements. Les enfants chôment », déplore-t-il avant de poursuivre: « au niveau du collège nous n’avons pas de professeur de biologie et de chimie. De la 7ème  à la 10ème   il n’y a qu’un seul professeur de Mathématiques », explique Ibrahima Sory Souaré.

Dans les autres services, le constat reste le même ou  encore pire. « Dans le secteur de la santé aussi il y a déficit. Nous avons quatre postes de santé ici en plus du centre de santé. Mais au niveau de chaque poste de santé il n y a qu’un seul médecin. C’est dire qu’il y a un manque aussi. Parce que si ce médecin se déplace, le poste va rester fermé », prévient le sous-préfet.

Au niveau du bloc administratif de la localité, et selon toujours Ibrahima Sory Souaré, il n’y a ni sous-préfet adjoint ni secrétaire. Il n’y a qu’un seul policier. Pas de gendarmes. Il n’y a que deux agents des eaux et forêts. Les autres représentants de l’agriculture ou de l’élevage n’existent pas. C’est vraiment compliqué surtout pour ce qui est de la sécurité des personnes et de leurs biens conclu le sous-préfet, regrette-t-il.

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