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Lélouma : la société civile hausse le ton contre la rareté et la flambée des prix des produits locaux

Le gombo, l’aubergine et autres légumes très prisées en ce mois saint de Ramadan se font de plus en plus rares et deviennent coûteux sur le marché central de Lélouma. Et pour cause, certaines vendeuses de condiments ont pris l’habitude de se mettre aux aguets, très tôt le matin, des productrices sur les coins de rues menant au marché en achetant toutes les légumes qui généralement prennent d’autres destinations au détriment des consommateurs du centre-ville. Tel est un constat que la société civile.

«Effectivement, j’ai été informé de cette situation par des agents de la société civile qui auraient fait le constat suite aux multiples plaintes des femmes. Certaines vendeuses se pointent sur les différentes routes menant au marché central pour payer les condiments avec les femmes productrices. Et le plus souvent, ces condiments prennent d’autres destinations qui ne soient pas celle du marché de Petel. Et le peu de légumes qui arrivent au marché est vendu chers, d’où cette rareté. C’est pourquoi nous avons fait un communiqué qui passe actuellement sur les ondes de la radio locale pour demander à ces femmes d’accepter de venir s’approvisionner au marché », a expliqué Mamoudou Dembaye Diallo, président de l’organisation de la société civile.

A la question de savoir quelles sont les mesures prises par la société civile pour que tout le monde ait des condiments surtout lorsqu’on sait que le commerce est libéral, M Dembaye Diallo répond : «nous ne sommes contre personne. Nous sommes contre le fait que les condiments n’arrivent pas à destination. C’est-à-dire au marché. Le marché est fait pour ça, pour les échanges. Donc que ces femmes viennent chercher ces légumes au marché mais pas sur les routes. En ce qui concerne des mesures, nous sortirons le samedi s’il le faut avec la police et la gendarmerie pour demander à ces femmes productrices mais aussi et surtout celles-là qui attendent au coin de rue, de venir au marché faire leurs échanges. C’est pour le bien de tout le monde.»

Faut-il rappeler que l’année dernière aussi à la même période, cette question de hausse de prix de denrée de production locale avait obligée la société civile à prendre les mêmes mesures.

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