Considéré comme le point d’entrée de l’Amérique du Nord en français, le Québec la province francophone majoritaire du Canada a toujours fait face à une menace existentielle de survie de la langue francaise dans un océan anglophone nord américain.
Pays d’immigration par excellence, le Canada est avec l’attrait irrésistible de l’anglais, la destination de centaines de milliers de nouveaux arrivants qui s’installent dans le coté anglophone pour ne pas à avoir apprendre la langue de Molière réputée difficile contrairement à celle de son cousin de Shakespeare. Ce qui – couplée à la baisse de natalité des familles – conduit à une érosion rapide du poid du francais au Canada et inquiète les autorités québécoises.
Les autorités québécoises quoiqu’elles ont toujours affiché leur intention d’augmenter le poids des francophones dans leur objectifs d’immigrations ont toujours favorisés les Européens notamment les francais, les suisses et les Belges pour des raisons faciles à comprendre. Ces pays ont des facilités de visas que n’ont pas les autres pays surtout francophones. Or il se trouve selon les experts le niveau de vie de ces pays sont identiques sinon plus élevés que celles du Canada ce qui fait que l’engouement d’immigrer au Québec est bas et le taux de rétention de ceux qui viennent est très faible.
Le Québec s’est ensuite tourné vers d’autres pays – l’Amérique du Sud, la Roumanie, le Portugal et les pays du bassin méditéranéen réputés plus « assimilables. Les résultats sont toujours mitigés même avec l’enthousiasme pour acceuillir et assimiler les réfugiés ukrainiens les objectifs d’immigration pour un Québec francais peinent à se matérialiser.
Ceux qui ont toujours de la peine à visiter, immigrer ou étudier légalement au Québec ont été les Haitiens et les Africains francophones. Officiellement le programme d’immigration du Québec ne fait pas de discrimination sur la nationalité mais la réalité est toute autres. Des centaines d’Africains ont perdus des milliers de dollars dans la recherche d’un visa de visiteur ou d’étudiant sans succès. Un rapport du parlement canadien a été sans appel: les services d’immigrations refusent systématiquement les demandes de visa des africains francophones d’aller étudier au Québec ou ailleurs. Même le premier ministre canadien Justin Trudeau a dénoncé ce fait qu’il juge « inquiétant ». Pour les Guinéens le taux de refus va jusqu’à 90 %
Et puis vint la pandémie et une sévère pénurie de main d’oeuvre pour une population vieillissante. Pour encourager les futurs potentiels immigrants à s’installer ailleurs que la grande métropole de Montréal, le Québec lance à parti de septembre 2023, le programme d’exemption des droits de scolarité supplémentaires pour les étudiants étrangers qui acceptent d’aller étudier ailleurs que Montréal mais pour des domaines d’études bien précis
- les technologies de l’information;
- le génie;
- la santé et les services sociaux;
- l’éducation;
- les services de garde éducatifs à l’enfance.
En un mot au lieu de payer 5 à 6 fois les frais de scolarité imposés aux étrangers, les futurs étudiants ne devront payer que le même taux que les résidents. Le Québec a d’excellents centre de formation tant professionels qu’universitaire pour des taux les plus bas en Amérique du Nord.
Le Québec est une destination très prisée par les Guinéens et autres africains francophones malgré les tarifs de scolarités exorbitants imposés aux étrangers. Plusieurs ministres et hauts fonctionnaires du gouvernement actuel du CNRD sont des binationaux et des milliers de Guinéens sont installés dans toutes les provinces du Canada
Reste à savoir si les bureaucrates et robots qui refusent les dossiers des Africains francophones vont respecter l’esprit de cette nouvelle directive.