Les incendies d’origine criminelle sont récurrents sur les champs et autres plantations des paysans. Une pratique qui ne restera plus impunie. C’est du moins l’assurance donnée par le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage qui animait une conférence de presse ce week-end.
A ce propos, Mamoudou Nagnalén Barry a dit que ses équipes ont rencontré le Procureur général près la Cour d’appel de Conakry pour parler de cette problématique. « Parce que nous sollicitons que le Procureur général s’implique. Et la dernière chose qu’on a faite a été de recenser les victimes que j’ai rencontrées personnellement pour comprendre un peu les raisons et pour localiser les zones où sont fréquents ces incendies », a-t-il informé.
Selon le ministre Barry, ces incendies sont concentrés dans les zones de Kindia et de Forécariah. Outre un cas « isolé » enregistré récemment à Kissidougou et un autre à Yomou.
Tout en rappelant que la pression sur le foncier existe beaucoup plus dans les zones périurbaines, le conférencier dira que ce sont des terres proches de Conakry et d’autres grandes villes où on a beaucoup d’incendies criminels.
« Mais même si c’est un seul cas, l’État doit faire tout ce qu’il faut pour punir les personnes qui ont fait cet acte criminel. A date, l’État a créé une commission composée de la Gendarmerie, de la Police, des Eaux et Forêts, du ministère de l’Agriculture pour combattre ces cas d’incendies. La commission doit rencontrer Monsieur le Procureur général pour qu’il instruise encore, avec plus de force, les Procureurs notamment à Kindia et à Forécariah, pour [prêter] attention aux cas d’incendies. Je peux vous rassurer que le président qui instruit aux gens d’aller vers l’agriculture ne laissera pas les choses comme ça », a conclu Mamoudou Nagnalén Barry.