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Le ministre Charles Wright à sa sortie de l’audience : « nul n’est au-dessus de la loi… »

Cité à comparaître devant le tribunal correctionnel de Dixinn par les leaders du FNDC, le ministre de la Justice a comparu et a plaidé non coupable des faits de  » dénonciation calomnieuse, diffamation publique, injures, violence et voie de fait et abus d’autorité  » à lui reprocher.

Au sortir de la salle d’audience, après le renvoi de l’audience au 13 juillet, Charles Wright a parlé devant les micros et caméras de la presse. « Il faut quand-même mettre les choses dans leur contexte. Nous sommes en période de transition où monsieur le Président a pris l’engagement devant la communauté nationale et internationale que sa gouvernance n’a et n’aura pour boussole que la justice. Aujourd’hui, je suis le premier garant de cette institution judiciaires. Ce qui veut dire à priori, comme je l’ai toujours dit et pour rester en cohérence avec cette position, que nul n’est aau-dessus de la loi. Cet exercice-là est un exercice républicain. C’est cette refondation qu’on veut pour notre pays », a dit Charles Wright. Et de poursuivre en disant : « au delà de toutes les exceptions qui ont été soulevéeq, d’aucun pensaient que le Garde des sceaux n’allait pas se présenter. C’est mal connaître l’homme. Est-ce qu’on peut être aujourd’hui dans la refondation du CNRD et s’exclure d’un processus légal. Ce n’est pas possible. Nous sommes contents que cela puisse servir d’exemple à tout le monde ; qu’en Guinée, plus que jamais nul n’est au dessus de la loi (…). Un ministre de la République n’est pas justiciable devant un tribunal de première instance. Un magistrat de surcroît, n’est pas justiciable devant un tribunal de première instance. Mais pourquoi on est venu alors connaissant tout ça. Parce que la loi dit que toute personnes citées à tort ou à raison, a l’obligation de venir. On s’est dit qu’on est respectueux des lois de la vie… Il faut que tout monde soit soumis à la même loi. Mais quand on est cité, on est tenu de comparaître. Ce qu’on dise de vous, que ça soit vrai ou faux, vous devez comparaître. Il faut que chaque guinéen cultive ça. C’est cette exemplarité que je veux donner à la Guinée. À tord ou à raison, ne dite pas : je ne viens pas. Non ! Venez, ça fait partie de la quiétude citoyenne ».

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