Dans une courte conversation audio attribué à l’ancien président de la République, Alpha Condé, et la fille de feue Dame Hadja Djené Kaba Condé nommée Gnalen, on les entend discuter du problème du rapatriement de la dépouille de l’ex première dame.
Dans cet audio qui circule sur la toile, l’ancien président échange avec sa nièce dans un ton menaçant. Il accuse la fille de son ex épouse d’être en complicité avec les autorités françaises pour le rapatriement du corps.
Dans un ton colérique, Alpha Condé répond « Mais Gnalen, nous ne sommes pas des Français. Nous sommes Guinéens, musulmans et mandingue. Tout le monde as dit en Guinée que le corps c’est le mari. Et hier quand on s’est quittés, j’ai demandé à tous mes militants d’aller à la cérémonie pour qu’on lui rende hommages et qu’après ,tu vas me donner les papiers. Et si vous faites ça, ce sera un scandale parce que ton nom va être gâté. Toute l’Afrique va être au courant que l’Elysée est intervenu. Et qu’est-ce que l’Elysée a avoir dans les affaires guinéennes… »
« Tu as pris l’engagement hier lorsqu’on s’est quitté que tu allais me donner les papiers demain. Et par la suite, tu as parlé aux gens en Guinée notamment avec Dabo et les gens à Madina que tu allais donner les papiers demain« , pousuit Alpha Condé
La fille répond avec un ton calme « Maintenant que recherchez vous parce que moi je veux que ma mère soit enterrée, acceptez qu’elle se fasse enterrée.«
Poursuivant les tiraillements au téléphone, Gnalen nie les charges du mari de sa défunte mère. « L’Elysée n’a rien avoir dans ça je suis désolé » ,répond Gnalen.
« L’Elysee a téléphoné, les affaires étrangères ont téléphoné à l’hôpital américain hier. C’est toi qui a pris l’engagement que tu allais me rendre le corps demain, tu as dit aux gens de Conakry« , précise de nouveau Alpha Condé
« A qui ai-je dis ça ? Je n’ai parlé qu’avec ton avocat et Bantama Sow »,dit-elle. « Tu as dis à Dabo et aux gens de Madina ».
Avec cette mésentente, l’affaire risque de trouver issue à la justice parce que l’ancien président, Alpha Condé menace : « Nous allons faire recours à la justice ».