Le président du Conseil National de la Transition (CNT), Dr Dansa Kourouma, a convié l’ensemble des conseillers nationaux à une plénière, ce mercredi 23 octobre 2024, à l’hémicycle du palais du peuple.
Le premier point à l’ordre du jour a porté sur l’examen et l’adoption du protocole d’accord entre le gouvernement de la République Italienne et celui de la République de Guinée, concernant l’octroi d’une subvention pour le financement du projet agricole Guinée-PAGUITA, signé à Conakry le 15 septembre 2022, pour un montant de 4 500 000 euros.
Selon le rapport présenté par le vice-président de la commission du Plan, des Affaires Financières et du Contrôle Budgétaire, Mohamed Kaba, cette convention signée le 15 septembre 2022 a une durée de trois ans, avec une participation guinéenne qui concernera la prise en charge des coûts non couverts par le bailleur.
Dans cette même logique, il a rappelé que le projet comprend 16 articles et trois annexes, spécifiant les bases du protocole d’accord, les objectifs du protocole, les objectifs du projet, les institutions et agences impliquées dans sa réalisation, les obligations de la partie italienne, les obligations de la partie guinéenne, la gestion et la réalisation du financement de la subvention, la mise à disposition de l’utilisation de la subvention, les modalités et procédures d’exécution de la subvention, ainsi que la prévention de la corruption et de la fraude, les différends, les cas de force majeure, les amendements, la dénonciation du protocole d’accord, l’entrée en vigueur et la durée, le document du projet, les clauses éthiques et les principes fondamentaux d’éligibilité relatifs à la stipulation et à l’exécution des contrats, ainsi que le tableau des règles d’application des procédures de passation des marchés.
Plus loin, il a indiqué que ce projet vise essentiellement à contribuer à l’atteinte de la sécurité alimentaire et au développement rural de la Guinée par l’adoption et le renforcement d’une agriculture durable et rentable dans la zone du projet.
« Il s’agit d’une logique de prise en compte du genre à travers l’accroissement durable dans les zones d’intervention de l’initiative, de la productivité maraîchère et des revenus des groupes vulnérables concernés, à savoir les jeunes, les femmes et les personnes vivant avec des handicaps. À cela s’ajoute le renforcement du leadership féminin », a-t-il expliqué.