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Lavage de véhicules: une opération, certes utile, mais risquée pour les engins

Dans un premier temps, c’est le plus simplement possible que nous allons aborder ce sujet aux contours techniques assez prononcés. Pour en faciliter la compréhension, nous attendons de faire recours à un spécialiste en carrosserie peinture.

Nous remarquons tous, tant dans la capitale qu’à l’intérieur du pays, une prolifération des points de lavage de véhicules. Ce qui atteste que le besoin est bien réel, dans ce domaine précis.

On comprend facilement que les propriétaires d’engins aient le souci de faire nettoyer leur véhicule. Aussi, fréquentent ils assidûment les zones réservées à ce type de prestations. Des lieux animés, dans la plupart des cas, par des jeunes dont bon nombre sont des diplômés sans emploi.

A y voir de près, on est tenté de dire que cette activité leur réussit. En tout cas, la plupart semble s’en accommoder, du mieux possible. C’est bien l’impression qu’on a, à les voir évoluer dans ce secteur où on voit laver tous les types  et qualités d’engins qu’on rencontre chez nous : motos, voitures particulières,  taxis, camions de marchandises, camions citernes, etc. Et au demeurant, cela nous réjouit qu’il s’agisse d’une occupation saine permettant que nos jeunes gagnent correctement leur vie.

Laver sa voiture est certainement un acte des plus ordinaires qui soient. On en prend soin et dans cet ordre d’idées, quoi de plus normal que de la rendre propre? D’autant qu’elle devient agréable à voir, en même temps que plaisante à conduire.

Et puis, chacun de nous, individuellement pris, aussi bizarre que cela peut paraître, est jugé souvent, par la façon dont il tient les objets usuels qui lui servent au quotidien. Meilleure est l’apparence de ceux-ci, meilleure est l’appréciation qu’on lui porte. Nous sommes tous, ainsi évalués. Pas seulement, à l’aune de notre comportement à l’égard de nos semblables, mais aussi par rapport aux soins que nous apportons à l’entretien des objets que nous utilisons couramment.

Cela se vérifie sur les choix et l’entretien de nos vêtements, sur notre cadre de vie et sur tous les autres aspects qui nous touchent intimement, chaque jour qui passe. A telle enseigne, qu’au niveau de développement actuel de notre société, le véhicule, encore et toujours lui, reste inclus dans ce faisceau de préoccupations. On aura beau dire ou faire, cet outil (le véhicule) ne sera jamais effacé de nos priorités. Nous y revoilà encore à en parler !

Mais, après cette longue digression, revenons un peu à notre sujet pour dire que si le lavage du véhicule est bien admis et encouragé, par contre il peut, s’il est mal fait, entraîner des préjudices graves sur l’engin, notamment sur la peinture.

D’après les spécialistes, les peintures pour véhicules sont de trois types. Il y a la peinture synthétique, la vernissée brillant direct, la vernissée tri couche ou polyuréthane et la vernissée nacrée. Mais les mêmes experts ajoutent que l’avancée technologique dans le domaine  a permis une autre découverte de peinture pour automobile. Il s’agit d’un produit qu’on dilue simplement avec de l’eau. C’est le dernier a avoir été mis au point. Comme pour les bâtiments, pourrait on dire. Eh, oui, la science nous émerveillera toujours !

Chez nous, avec le rajeunissement du parc auto, la peinture synthétique (le bas de gamme dans le genre), a tendance à disparaître. Il n’y a plus que sur les taxis et autres vieux tacots en circulation que ce genre de peinture s’observe encore. Elle est terne et sans éclat, en même temps, la qualité de sa fixation est très réduite.

De plus en plus, les modèles récents de véhicules à  la peinture vernissée peuplent nos rues. A ce jour, ils sont les plus nombreux dans la circulation.

Les constructeurs ont adopté ces nouveaux produits à cause de leurs composants dont la qualité éprouvée a révolutionné le secteur. Il est largement démontré que ces peintures vernissées se fixent plus solidement sur la carrosserie en même temps qu’elles apportent une brillance toute particulière au véhicule. Ce qui met en relief son esthétique. Tout cela participe à améliorer la physionomie du parc automobile.

Il va sans dire que ces produits coûtent cher, même très chers, pour certains d’entre eux, comme le nacré par exemple. Pour autant, aucun d’eux n’est à l’abri de la détérioration. Celle-ci peut provenir de l’usure du temps, des accidents de la circulation, des éraflures lors d’accrochages, des grattages, marquages ou dessins que des passants ou des enfants font sur la carrosserie, etc.

Mais, nous allons nous répéter et insister pour dire qu’il n’y a pas que ça pour endommager une peinture. Il y a aussi ce que fait le lavage mal fait pour ne pas dire le mauvais lavage. Il ne s’agit pas d’un jeu de mots. Mais, juste pour dire que si le lavage d’un véhicule est nécessaire voire indispensable, on doit cependant choisir le moment de le faire et les éléments à utiliser pour cela.

Ces préalables permettent à la fois de restaurer l’esthétique du véhicule et préserver la peinture.

Hélas, les choses ne se passent pas toujours comme ça. Il arrive que des situations très regrettables se produisent : des gens qui récupèrent leur véhicule proprement lavé s’aperçoivent que la peinture est très abîmée. Quel gâchis ! On se pose alors la question:

 A quoi cela est dû ?

Et bien, au fait qu’on a lavé le véhicule sous le soleil, pendant que la tôle est chaude, avec un savon au taux d’acidité inconnu, une quantité d’eau insuffisante, une éponge inadaptée qu’on fait passer dans tous les sens sur la tôle, dans des mouvements répétitifs très appuyés et désordonnés.

En pareil cas, il n’y a aucun doute à se faire : tous les ingrédients sont réunis pour abîmer la peinture. C’est un vrai décapage qui se produit. Ce genre de lavage produit des réactions physico-chimiques qui altèrent la peinture. On s’aperçoit alors qu’elle a perdu de son éclat, qu’elle présente  des tâches allant dans tous les sens, ou des stries circulaires s’étalant ici et là, sur la carrosserie. Et bien d’autres dommages encore !

Quelles solutions faut-il apporter ?

De préférence, on ne doit laver son véhicule que le matin assez tôt et le soir quand le soleil ne darde plus ses rayons. Un peu comme pour arroser des plantes.

Ensuite, à moins qu’il s’agisse de salissures provenant de graisses ou d’huiles qui adhèrent à la carrosserie, on peut se passer du savon pour le lavage. Lequel doit être fait avec un chiffon doux pour la carrosserie et les parties de l’habitacle susceptibles d’être nettoyées. Le reste des accessoires de lavage est destiné pour la suspension et les pneumatiques.

En plus, pendant le lavage, il ne faut pas laisser le savon sécher sur la carrosserie du véhicule. On doit toujours et régulièrement faire passer suffisamment d’eau sur les parties savonnées, au risque de ternir la peinture et d’y laisser apparaître des zones sombres qui altèrent son éclat originel.

Enfin, il  ne faut jamais perdre de vue que la peinture d’un véhicule, si agréable soit-elle, n’est jamais faite pour durer indéfiniment. Comme d’ailleurs, toutes les choses au monde. Mais, tenant compte de ce que coûte son renouvellement en cas de dommage de ce genre, il y a lieu de se soucier d’économiser des frais onéreux, en faisant toujours laver son véhicule, dans les normes requises.

Cependant, un des préalables essentiels à mettre en place pour contenir ces risques va être aussi, de s’intéresser un tant soit peu, aux acteurs de ce secteur. Ils ont les prérequis qu’il faut pour assimiler tout projet de sensibilisation ou de formation. En tenir compte est synonyme de gain pour tous.

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