Il y a de cela 19 ans, l’actuel ambassadeur de Guinée au Koweït a eu la chance et la redoutable mission de présider le Conseil de sécurité des Nations-Unies, en sa qualité de représentant permanent de la Guinée auprès des Nations-Unies.
Un moment à la fois exaltant et palpitant, en ce sens qu’il y avait la menace réelle d’une guerre qui planait en ce temps. D’où l’impérieuse de faire preuve de professionnalisme pour réussir cette mission. Et comment ?
C’est ce à quoi l’ambassadeur Mamady Traoré essaie de répondre dans un ouvrage qu’il a intitulé : « Présidence guinéenne du Conseil de sécurité de l’ONU ».
Selon l’auteur, grâce à son équipe composée notamment les ambassadeurs Boubacar Diallo, Cheick Amara, P. Zoumanigui ainsi que d’autres collaborateurs qui étaient tous présents dans la salle, grâce à leur talent, à leur volonté de servir notre pays, de porter haut le drapeau de la République de Guinée, il a été possible d’accomplir cette mission avec succès et à la satisfaction de la quasi-totalité de de communauté internationale.
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« Notre travail a été très apprécié. Nous avons pu bénéficier du soutien et de la bonne collaboration de tout le monde. Parce qu’en ce moment précis où le Conseil de sécurité était en passe d’exploser, il était tout à fait normal que nous qui étions là pour diriger les travaux puissions faire en sorte que nous ne soyons ni partisans de ceux qui voulaient qu’il y ait la guerre, ni pour ceux qui ne voulaient pas qu’on aille en guerre. Surtout qu’il y avait les cinq membres du Conseil de sécurité qui étaient divisés sur la question », a rappelé M. Traoré.
De l’avis de l’écrivain, une chose reste claire : c’est que l’argument principal évoqué, à savoir la présence d’armes à destruction massive sur le sol irakien, ces armes, leur présence n’a jamais été prouvée ni par l’équipe que le Conseil de sécurité a mise en place, ni par une autre équipe plus grande mise en place par l’un des membres de la coalition qui est partie en guerre.
« En dépit de cela, la guerre est inévitablement intervenue, parce que certains avaient la volonté de la mener. Et aujourd’hui, les conséquences, le monde entier est en train de les vivre au quotidien. Parce que le terrorisme est devenu une réalité un peu partout à travers le monde », a-t-il placé en concluant.