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L’ambassadeur des États-Unis à l’ONU s’entretiendra cette semaine à Accra avec le président du Ghana sur la situation en Guinée

La situation en Guinée, au Mali et au Burkina Faso, sera bien  au menu des conversations, qu’aura l’ambassadeur des États-Unis, aux Nations Unies, avec le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, dont le pays est membre de la CEDEAO.

Cette institution sous-régionale africaine, doit tenir au même moment, sa réunion extraordinaire des chefs d’États et de gouvernements , le 4 août , pour statuer sur le sort à réserver aux différentes juntes militaires, ayants s’accaparer du pouvoir en 2021, dans les pays cités plus haut.

Madame Linda Thomas-Greenfield a confirmé cette nouvelle à Guineenews, durant sa conférence de presse, de ce mardi, 2 Août, peu avant son départ.

La diplomate américaine a commencé sa remarque par rappeler sa carrière et ses liens avec l’Afrique, alors qu’elle était étudiante, dans les années 70,  jusqu’à sa nomination au poste de Sous-Secrétaire d’Etat, pour les affaires africaines, durant l’administration Obama.

Sur le choix particulier du Ghana, de l’Ouganda et du Cap Vert en cette phase, comme destinations de son voyage, sur 54 pays africains , Mme Greenfield a  dit qu’elle consulte régulièrement avec tous les dirigeants du continent et surtout avec ses collègues aux Nations Unies.

L’année dernière, elle a visité avec des diplomates du Conseil de Sécurité,le Mali et le Niger, avant de se rendre au Gabon, qui était membre non-permanent du Conseil de Sécurité.

Le Ghana est selon ses propos, actuellement membre à son tour, du Conseil de Sécurité et en Ouganda, elle compte s’entretenir avec le président Museveni. Pour le Cap Vert, elle s’entretiendra sur les relations bilatérales avec ce petit pays, dont elle a salué les très bonnes relations.

Elle a rappelé qu’un sommet avec une dizaine de chefs d’Etats africains, est prévu, à la mi-décembre, à la Maison Blanche.

Sur les questions de sécurité alimentaire,  avec les dirigeants de ces pays, elle visitera des fermes agricoles et rencontrera ceux qui  sont impliqués dans la production des vivres, la filière agricole, et la société civile.

‘’Écouter et envisager ensemble, les moyens d’un partenariat entre son pays et l’Afrique pour améliorer la production et vaincre la crise, est la démarche qu’elle entend entreprendre, en mieux écoutant ceux qui subissent ces effets.

Il ne s’agirait pas ici, selon elle, de parler ‘’d’assistance alimentaire ou d’aide alimentaire, comme de par le passé’’.

Ces dernières semaines et en pleine phase de la guerre en Ukraine, d’intenses ballets diplomatiques ont été enregistrés à travers le continent africain, avec notamment, les déplacements du président Emmanuel Macron, du ministre russe des affaires étrangères et, très prochainement, le Secrétaire d’État américain, lui-même, Anthony Blinken, la semaine prochaine.

Le président Putin est, selon elle, le seul responsable de cette aggravation de la  crise alimentaire. ‘’C’est lui qui a déclenché cette guerre qui produit cette flambée des prix et la malnutrition observée, même auprès des enfants, et cela dans tous les pays du monde’’.

À la question posée par un autre journaliste sur ce qui adviendra aux pays et entités en Afrique qui collaborent avec les entreprises russes sanctionnées, Mme Greenfield a référé la question au département du trésor (ministère américain des finances), -département chargé d’appliquer les sanctions sur  les individus et entités qui enfreignent à la règle.

Elle demande aux africains de ne pas céder à la campagne de désinformation russe, qui fait croire que cette guerre, n’est qu’une guerre entre la Russie et les États-Unis.

‘’ Nous ne demandons à aucune nation de faire un choix (entre la Russie et les États-Unis). Le but de notre voyage n’est pas encourager les gens à se faire des ennemis’’, a -t-elle fini par répondre, et en référence aux propos tenus en Ouganda, par le président Museveni, qui disait au ministre russe Sergueï Lavrov,‘’ Comment être contre quelqu’un qui ne nous a jamais fait de mal?’’.

En ce qui concerne la situation politique et militaire dans la sous-région africaine, elle prône la prévention des conflits, avant que ça n’éclate.

À noter que depuis plus d’une décennie maintenant, la politique étrangère américaine envers l’Afrique n’est pas unilatérale,, mais s’appuie et s’accorde généralement, avec celle de l’Union Européenne, de l’Union Africaine et celle de la CEDEAO, dans tous les dossiers de la sous-région ouest-africaine.

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