Au sortir de sa boîte de nuit, Baba Kouyaté, le patron du night-club Albatros de Labé, a contre toute attente trouvé des inconnus postés tranquillement dans sa concession à Gadha Pounthioun aux environs de 04 heures du matin. Dès sa descente du véhicule, les assaillants au nombre de 4 ont directement sauté sur lui en prétextant qu’ils sont venus spécialement pour le tuer, a appris Guinéenews de sources concordantes.
Armés de ciseaux, les quidams ont sauvagement poignardé la victime qui présente des blessures sur une bonne partie du corps notamment à la tête et au dos. Trouvé en soins intensifs à la chirurgie de l’hôpital régional de Labè, la victime visiblement sous le choc peine à communiquer avec les visiteurs. Saliou Kouyate son fils aîné a accepté de retracer le film de l’attaque qui a failli coûter la vie à son père.
« Hier dans les environs de 04h30, il s’est fait attaquer dans son domicile parce que comme d’habitude après la soirée il rentre tranquillement à la maison. Mais, hier, il y avait des gens qui l’attendaient déjà dans la cour. Ils ont dit qu’ils ne sont pas venus pour de l’argent; on est venu pour te tuer. Donc, ils ont bataillé, ils l’ont poignardé mais heureusement ils n’ont pas pu arracher sa vie. Donc, après avoir reconstitué les faits ce matin, on a compris que ce sont des gens qui voulaient attenter à sa vie », a-t-il dit.
A part un petit sac qui était dans la voiture de la victime, les assaillants n’ont rien emporté, ajoute notre interlocuteur : « c’est un sac qui ne contenait pas assez d’argent qu’ils ont pris mais après avoir vu que le voisinage était en train de sortir, ils ont pris la clé des champs. Ils n’ont pas pris ses téléphones, ils n’ont pas pris l’argent qui était sur lui. Ils étaient au nombre de 4 bien cagoulés et n’avaient que des armes blanches », ajoute le fils de la victime.
Selon les médecins de l’hôpital régional de Labé, le pronostic vital de la victime n’est pas engagé mais ses blessures sont très profondes. Pour l’instant, les services de sécurité annoncent l’ouverture d’une enquête.
À suivre!
