Lors de sa visite à Labé, le président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya, et son gouvernement avaient profité de l’occasion pour annoncer la reprise imminente du bitumage de la voirie urbaine. Cependant, depuis cette annonce, aucune couche de bitume n’a été posée dans toute la région. Le maire de la commune urbaine relance cette promesse en souffrance.
Invité spécial de l’émission « Made in Labé » sur la radio Espace Foutah, Mamadou Aliou Laly Diallo a été interpellé sur le ‘long sommeil’ des chantiers de bitumage de la voirie urbaine.
Sur la question, le maire de Labé a répondu : « Aucune idée, aucune information. Même lors de la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an au gouverneur, je l’ai dit, et c’est passé même à la télé. J’ai interpellé le gouverneur, je lui ai dit que la population de Labé me charge de lui dire de transmettre au président de la transition que quand il était venu passer la fête avec nous, on a eu l’espoir que les travaux reprendraient. Mais jusqu’à présent, les travaux peinent à avancer, et on ne sait pas pourquoi. »
Il a ajouté : « Labé est actuellement envahi par une poussière, et nous souhaitons que ce qui a été promis à Labé soit vraiment réalisé. Je l’avais dit au gouvernorat, et je le réitère parce qu’en tant que maire de la commune urbaine de Labé, je n’ai aucune information sur les raisons de l’arrêt des travaux et sur la date prévue pour leur reprise. Je n’ai aucune information. »
Par ailleurs, il faut noter que la route internationale Labé – Sénégal via Koundara est coupée au niveau de Thiaghé (dans la commune urbaine de Labé) depuis plus de 6 mois. À ce sujet, le maire de Labé ignore les raisons du retard des travaux. « À chaque fois que nous demandons, on nous dit que c’est une route internationale. Nous n’avons pas d’informations à donner à notre population. Aucune information, » déclare-t-il.
C’est la même situation dans les quatre autres préfectures de la région où des travaux préliminaires routiers avaient été entamés mais restent sans suite. À la direction régionale des travaux publics de Labé, c’est le silence radio.
À suivre ! »