Admis d’urgence à l’hôpital régional de Labé dans la matinée du samedi 10 septembre 2022, un présume voleur battu à mort puis abandonné à la devanture de la concession du chef secteur de Taïrè (dans le quartier Konkola de la commune urbaine de Labé), a finalement succombé à ses blessures. Près de 72 heures après son décès, l’hôpital de Labé peine à identifier le corps qui serait aux dernières nouvelles entre les mains de la médecine légale.
Après que toutes les manœuvres pour le sauver aient échoué, les responsables de l’hôpital sont de nos jours confrontés à l’identification du corps qui prend une dimension inquiétante. Ce, parce que la victime ne portait aucune pièce d’identité sur elle. Docteur Mamadou Dian Souaré, le chef du service des urgences explique. « C’est samedi matin aux environs de 08 heures 30 minutes qu’on l’a reçu complétement inconscient et refroidi avec plusieurs blessures surtout au niveau de la tête et sur le corps. Il avait tous les signes négatifs de la vie ; donc on a essayé de faire une réanimation pour le récupérer mais finalement, il est décédé », soutient-il.
Ainsi, le corps est depuis samedi à la morgue de l’hôpital de Labé. « Selon les informations qu’on a reçues, il parait que c’est un présumé voleur qui a été pris quelque part dans le quartier et qui aurait été copieusement bastonné. Voilà pourquoi, on a essayé de procéder à sa prise en charge mais c’était déjà trop tard. Donc, après son décès ici aux urgences, on a directement informé la direction de l’hôpital et le directeur général nous a donné des directives. C’est ainsi qu’on a décidé de déposer le corps à la morgue et informer en même temps la médecine légale », ajoute docteur Souaré.
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Aux dernières nouvelles, une famille de Mombeya dans la préfecture de Tougué aurait réclamé la paternité du corps. Ils seraient incessamment attendus à l’hôpital régional de Labé.
