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La route, ce réceptacle de la circulation : parlons-en donc un peu !

On ne le dira jamais assez, la route est un vecteur de développement socio-économique. Partout où elle passe, elle apporte la vie et le progrès. Elle peut être considérée comme l’une des plus merveilleuses inventions de l’homme. Sans verser dans le comparatif avec les autres découvertes, tout autant extraordinaires qui continuent de jalonner le développement de la société humaine, dans tous les domaines, nous pouvons ajouter que la route est comme un cordon ombilical qui réunit les hommes.

Elle permet un véritable syncrétisme entre eux, à travers les échanges de tous ordres qu’il favorise. C’est cela qui fait de la route un élément essentiel de croissance individuelle et collective, avec toutes les implications qui en découlent.

Il n’est pas exagéré de dire que les grands progrès de l’humanité ont commencé à partir du moment où les hommes ont compris la nécessité impérieuse de se connaître, d’échanger et de vivre ensemble. C’est de là que remonte l’origine des voies de communication en tant que facteur d’intégration et de développement de l’homme et de la société. L’invention de la boussole et du gouvernail a ensuite permis à l’homme de se déplacer de plus en plus loin pour découvrir de nouvelles contrées, échanger, communiquer, commercer, mais aussi, dans un sens moins glorieux, annexer, asservir d’autres peuples pour piller leurs richesses. A titre illustratif, on pourrait évoquer la traite négrière et les guerres coloniales. Une des pires pages de l’histoire de l’humanité dont l’élément causal ou le facteur déclenchant a été la capacité à se déplacer vers le lointain que les pays européens ont maîtrisé avant les autres. Ce qui prouve aussi que le développement des communications routières et maritimes n’a pas eu que des titres de gloire à nous servir. Cette évocation est pour rappeler le prix fort que les peuples conquis d’Afrique et d’ailleurs ont dû payer à ce ‘’progrès’’ qui a surtout profité aux pays colonisateurs, de triste mémoire.

En rappel, on nous apprend que des voies de communication existent depuis le temps de l’empire Romain. Sans doute que ce n’étaient pas des voies aussi bien aménagées que celles de maintenant, mais il est dit qu’elles étaient cependant, bien merveilleuses et adaptées pour l’époque. Des traces de ces superbes infrastructures existent encore aujourd’hui, dans les contrées qui ont vécu les glorieuses péripéties de cette civilisation antique qui a rayonné en Europe et plus loin encore. Il s’agit de voies carrossables empierrées dont les vestiges existent encore de nos jours et de viaducs impressionnants qui servent d’inspiration jusqu’à maintenant pour maints ingénieurs de notre temps. Ces ouvrages servaient, en ces temps immémoriaux, de voies d’échanges et de communication, mais aussi de moyens de passage pour mener les guerres de conquête qu’il fallait toujours engager pour un rayonnement sans cesse plus grand de l’empire.

Pour peu que nous transposions cela à notre contexte, nous comprenons bien l’importance que chaque peuple, chaque nation et chaque pays accorde à la route, mais surtout à sa protection.

Pour la préservation de ce patrimoine commun, chacun doit se sentir interpellé. La route est difficile à construire. Elle coûte cher et très cher, en termes financiers, matériels et humains.

Ainsi, au regard de nos moyens limités, devons-nous nous engager à protéger notre réseau routier national et à lui garantir, ne serait-ce que la pérennité qu’il lui faut. Pour qu’il nous serve comme il se doit et le plus longtemps possible.

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