Alors que la journée d’hier mercredi 7 novembre 2018 a été extrêmement agitée dans maints endroits de la banlieue de Conakry avec des blessés dont deux auraient succombé sous les balles assassines, selon les sources locales, l’opposition envisage de marcher ce jeudi 8. Ainsi, la Police nationale, par la voix de son porte-parole, le contrôleur général de Police, Aboubacar Kassé, vient de rappeler que les manifestations politiques n’ont pas été autorisées par les autorités en charge de la gestion des manifestations politiques.
Dans un communiqué lu dans le bulletin d’information de la radio nationale ce matin, la Police nationale indique qu’elle a été informée de l’organisation de marches sur la voie publique par les partis de la mouvance et de l’opposition.
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« Elle attire l’attention des organisateurs et des citoyens que ces manifestations n’ont pas été autorisées par les autorités en charge de la gestion des manifestations politiques. En conséquence, la Police nationale invite les populations à respecter cette décision en s’abstenant de violer la loi et les règlements de notre pays », fait-elle mention dans son communiqué.
Se déclarant fidèle à sa mission de protection des personnes et de leurs biens, la Police nationale dit veiller à l’application des dispositions prévues par la loi dans ce domaine, tout en rappelant qu’elle sait compter sur le sens de civisme des citoyens pour la préservation de la paix au pays.
La Guinée traverse une sérieuse crise politique. En début de semaine, les tenants du parti au pouvoir, le RPG Arc-en-ciel, ont planifié une marche ‘‘pacifique’’ pour hier mercredi, avec pour motivation de réitérer leur soutien indéfectible au président de la République. Mais ils n’ont pas bénéficié de l’accord des autorités. Faut-il noter, que ce même mercredi, les opposants au régime de Conakry envisageaient de faire observer une journée ville, qui a plutôt été ambiante par endroits et agitée dans d’autres zones de la capitale, Conakry.