Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Mamoudou Nagnalen BARRY, a évoqué plusieurs sujets lors d’une session de questions-réponses avec les membres du Conseil national de la Transition (CNT) le 7 avril 2023.
L’Etat dispose désormais d’un zonage du potentiel agricole complet grâce à une étude menée avec l’appui de la Banque mondiale et du financement du Gouvernement qui a mobilisé 15 milliards de francs guinéens. Cette étude a permis de faire une nouvelle cartographie des terres arables de la Guinée avec des données satellitaires.
« Aujourd’hui, les populations peuvent accéder à la situation des terres arables dans toutes les parties du pays sur la plateforme du ministère, disponible en ligne. Grâce à cette étude, la Guinée dispose plutôt de 13,7 millions d’hectares de terres arables et non 6,2 millions estimés auparavant » a-t-il fait savoir, avant de préciser que les données sont disponibles sur la page de l’Agence nationale des statistiques agricoles et alimentaires et peuvent également être trouvées sur le site du ministère.
Interrogé sur les importations, Mamoudou Nagnalen Barry a souligné que la Guinée peine à se nourrir elle-même et que les efforts sont concentrés sur la nourriture des Guinéens dans le court terme : « Les efforts sont moins focalisés sur la promotion de la culture d’exportation, mais plutôt sur les produits locaux tels que le riz, les produits avicoles, le maïs, l’oignon, le manioc, l’igname, la pomme de terre, la viande, le lait et récemment le miel ».
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Le ministre a indiqué que cette année, les efforts sont encore concentrés sur la nourriture des Guinéens, mais que peut-être dans les années à venir, les efforts s’étendront sur les exportations.
Concernant les importations, souligne-t-il, le pays dépense plus de 500 millions de dollars pour le riz, les produits avicoles et les produits maraîchers. Il a ensuite exprimé l’espoir que les efforts de 2022 réduiront le volume des importations cette année.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage a partagé avec les membres du CNT les dernières avancées dans le secteur de l’agriculture, notamment la cartographie des terres arables de la Guinée et les efforts actuels pour nourrir les Guinéens. Les importations, une question cruciale pour la sécurité alimentaire, sont également abordées avec l’objectif de réduire leur volume dans les années à venir.
