Alors que le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) est en grève depuis le 9 janvier, il sera rejoint à partir du mercredi 22 janvier par l’USTG dont les composantes sont le secteur des banques, assurances, téléphonies, transports si les syndicalistes ne sont pas libérés le mardi 21 janvier. A ceux-ci, vient s’ajouter le syndicat des pharmaciens de Guinée qui menace de déclencher sa grève dès ce lundi 20 janvier sur toute l’étendue du territoire national.
Joint au téléphone par Guinéenews, le secrétaire général du syndicat des pharmaciens Dr. Manizé Kolié a déclaré que les négociations sont au point mort, avant d’inviter tous les pharmaciens y compris, a-t-il précisé «un groupe dissident», d’obéir la consigne de grève, à partir de demain lundi 20 janvier.
«Toutes les préfectures sont informées à travers nos points focaux. Lors de notre rencontre, le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, le médecin Colonel Remy Lamah a voulu nous tourner dans la farine mais, cela n’a pas marché», a-t-il rappelé.
Et de poursuivre : «nous avons un préavis de grève qui a été balancé depuis le 20 mai 2019 et qui a été l’objet de plusieurs discours qui a abouti à l’implication personnelle du chef de l’Etat Alpha Condé. Nous voulons aujourd’hui limiter le nombre de sociétés grossistes et l’opérationnalisation de la Brigade Médicrime. Le président de la République Alpha Condé est d’avis et c’est lui-même qui a proposé un chiffre pour un nombre de grossistes pour notre pays».
Comment la grève va se dérouler, Dr. Manizé Kolié précise : «pour un début, notre grève est de trois jours à partir du 20 janvier. Si nous ne sommes pas satisfaits et que nous ne sommes pas appelés à une négociation, nous allons directement dérouler un nouveau programme. Pour cette première étape, le service minimum sera assuré par les pharmacies hospitalières».