La quasi-totalité des secteurs reste éprouvée par la pandémie du Coronavirus. Le domaine diplomatique guinéen n’est pas en marge de ce coup de fouet administré à l’économie mondiale par la crise sanitaire.
Dans ce domaine précis, le chef de la diplomatie guinéenne soutient qu’il y a plusieurs aspects dans cette perte que le gouvernement est toujours en train d’évaluer. « Vous vous souviendrez que le Premier ministre, sur instruction du président de la République, a mis en place un plan de riposte nationale. Mais on est en train d’évaluer encore l’impact. Aucun pays au monde n’a encore fini d’évaluer l’impact que cette pandémie aura non seulement sur le plan social, économique que commercial. C’est une question qui est assez difficile à répondre, l’impact de la maladie sur la diplomatie guinéenne », a-t-il soutenu.
Pour le ministre des Affaires étrangères et des Guinéens de l’étranger, Mamadi Touré, il s’agit-là d’une situation inédite qui a fait que toutes les frontières sont fermées et tous les diplomates, cloués au sol, selon ses propres mots.
« Donc, le travail diplomatique se fait aujourd’hui à distance. Ce qui réduit beaucoup les contacts humains. Or, c’est dans ces contacts humains, dans les corridors, des salles de conférences que beaucoup de choses se négocient, beaucoup de choses se disent. Donc, le fait qu’on n’ait pas ces contacts-là a un impact sur la diplomatie de tous les pays du monde. Et nous espérons que nous allons très bientôt reprendre le chemin des autres pays pour des rencontres. Parce que diplomatiquement, tous les pays sont presque fermés », a évalué le ministre Touré à la faveur d’une conférence de presse tenue ce vendredi 10 juillet, à Conakry.