Inculpé des faits présumés de détournement de deniers publics, enrichissement illicite et blanchiment de capitaux, l’ancien député de la neuvième législature Louncény Camara a été placé sous mandat de dépôt le 27 avril 2022.
Depuis cette date, il croupissait en prison en attente d’être fixé sur son sort. Hélas, il a rendu l’âme dans la nuit d’hier samedi 20 août 2022.
Selon un communiqué du ministère de la Justice, il est fait mention qu’à la suite d’une demande introduite par les avocats du défunt ancien ministre, la Chambre de l’instruction de la CRIEF a ordonné le 2 mai 2022 son placement en milieu hospitalier pour y recevoir des soins appropriés, soit cinq jours après son placement en détention.
« Et depuis cette date, il est sous soins nécessaires au service de cardiologie du Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) Ignace-Deen. Malheureusement, ce samedi 20 août 2022, il a rendu l’âme dans les environs de 22 heures. De l’avis des médecins soignants, M. Lounceny Camara est décédé des suites d’un arrêt cardio-respiratoire. A cette douloureuse occasion, le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, présente ses sincères condoléances à la famille éplorée, lui rappelle son droit d’inhumation du défunt et la rassure de sa totale disponibilité pour toutes fins utiles. Paix à l’âme du défunt », exprime le communiqué.
Sauf que contrairement à celui qui a annoncé le décès de Papa Sangaré, dans des circonstances identiques, cet autre communiqué n’est pas signé du Garde des Sceaux, plutôt du Chef de Cabinet du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme.