C’est avec indignation que les responsables de l’Union des Forces Républicaines de Matam disent avoir appris par voie de presse des accusations portées à l’encontre de leur maire.
Selon le chargé de communication du maire incriminé, ces accusations sont d’autant gravissimes que l’UFR les qualifie d' »irresponsables » de la part d’un cadre d’un parti politique à la carrure du PEDN.
« Parce que la réalité est que le parti nous a adressé deux correspondances. Dans la première, ils ont fait mention de l’organisation d’une cérémonie à Coleah, sans pour autant préciser les lieux. Le maire a demandé qu’il précise le site, parce que Coleah est très vaste. Et dans la deuxième correspondance, ils ont parlé de Bonfi tout en précisant que c’est à la Maison des jeunes sise à Bonfi port. Mais le chef de quartier n’en était pas informé. Le maire a dit que pour qui connait Bonfi, il se peut qu’il y ait coïncidence d’événements, parce que c’était le 29 décembre qu’ils avaient retenu à cet effet. Donc, il faudrait que les autorités locales soient imprégnées pour éviter qu’il y ait accrochages entre les organisateurs des événements », justifie au bout du fil, Mamadou Yansané, chargé de la Communication de la mairie de Matam.
« Ensuite, poursuit-il, le maire leur a demandé de se mettre en règle. Parce que pour une telle organisation, il faut cinq signataires. Et sur ces cinq, il faut forcément que trois résident à Matam, puisqu’en cas de dérapage, ce sont ces trois qui doivent être interpellés. Or, sur leur lettre, il n’y avait qu’un seul signataire. C’est cette lettre qui leur a été adressée pour demander de se mettre en rapport avec le chef du quartier. Et ils ne sont plus revenus ».