Après avoir condamné le putsch, l’organisation régionale de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) vient de voter la suspension de la Guinée de ses instances en réaction à la prise du pouvoir par des militaires dimanche 5 septembre à Conakry.
Telle est l’annonce officielle faite ce mercredi 8 septembre il y a quelques heures par le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso.
Outre la suspension, les chefs d’Etat ont également exigé la libération du président Alpha Condé, détenu par la junte militaire.
Une délégation de la Cedao de « haut rang » se rendra demain jeudi en Guinée, a précisé l’institution ouest africaine décidée à la suite d’une réunion virtuelle de l’institution sous régionale.
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La Cedeao avait aussi suspendu le Mali suite au coup d’Etat, mais contrairement à ce pays, la Guinée ne fait pas partie de la zone CFA, n’est pas enclavée et est moins dépendante du commerce régional, les exportations minières vers la Chine étant les principaux pourvoyeurs de devises
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