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La 8e réunion ministérielle du FOCAC pourra promouvoir le développement de haute qualité de la coopération sino-africaine

Qi Zhiming, journaliste au Quotidien du Peuple

La 8e réunion ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC), qui se tiendra au Sénégal, renforcera le consensus stratégique entre la Chine et l’Afrique et indiquera la voie à suivre pour le développement durable et de haute qualité de la coopération sino-africaine, a indiqué Qian Keming, vice-ministre du commerce.

Depuis la clôture du Sommet de Beijing 2018 du FOCAC, le ministère du commerce, conjointement avec d’autres organismes gouvernementaux, poursuivent la mise en œuvre de haute qualité des huit initiatives majeures proposées par le président Xi Jinping lors de la cérémonie d’ouverture du Sommet de Beijing du FOCAC pour promouvoir la coopération sino-africaine, et dirigent la coopération économique et commerciale sino-africaine pour qu’elle se stabilise, se redresse et enregistre de nouveaux progrès malgré les répercussions de la COVID.

De janvier à septembre de cette année, les différents indicateurs de la coopération commerciale sino-africaine partent à la hausse, selon les statistiques. Le commerce sino-africain a atteint 185,2 milliards de dollars, en hausse de 38,2% en glissement annuel et atteignant le plus haut niveau des mêmes périodes dans l’histoire. Les investissements directs chinois en Afrique ont atteint 2,59 milliards de dollars, soit une progression de 9,9% sur un an, a indiqué Qian Keming, ajoutant que le taux de croissance a dépassé le niveau pré-pandémique de la même période en 2019.

Face aux défis posés par la COVID-19, le Sommet extraordinaire Chine-Afrique sur la solidarité contre la COVID-19 s’est tenu avec succès, permettant d’ajuster les priorités de la coopération, plus en faveur de la santé, de la reprise du travail et de la production, et de l’amélioration du bien-être des populations. Face aux difficultés causées par la COVID-19 aux échanges humains, la Chine a organisé les formations des personnels en ligne pour l’Afrique et a créé 14 ateliers Luban en Afrique pour offrir des formations professionnelles aux populations locales.

La Chine et l’Afrique ont également développé activement la coopération dans les domaines émergents. Par conséquent, les plateformes chinoises d’e-commerce ont boosté considérablement leurs ventes des produits agricoles africains en Chine.

“Nous avons obtenu ces résultats grâce aux efforts concertés sans relâche réalisés par la Chine et l’Afrique en dépit des difficultés actuelles”, a déclaré Qian Keming. “Les huit initiatives majeures” donnent un appui fort au développement économique et social, et à l’amélioration du bien-être des populations des pays africains.

Face au choc de la COVID-19, la Chine et l’Afrique sont confrontées à la pression liée tant à la lutte contre la COVID-19 qu’à la stabilisation de l’économie. La prochaine réunion ministérielle continuera de définir les orientations stratégiques pour que les deux parties renforcent le consensus, stimulent l’innovation, et poursuivent le développement de haute qualité de la coopération sino-africaine, a poursuivi Qian Keming.

Selon lui, cette réunion ministérielle se concentrera sur le développement économique et social de l’Afrique et les nouvelles opportunités de coopération entre la Chine et l’Afrique sur fond de COVID-19. Elle couvrira des domaines traditionnels de la coopération sino-africaine et se concentrera sur des domaines tels que les services de soins et la lutte contre la COVID-19, le bien-être de la population, la réduction de la pauvreté, le commerce et les investissements afin d’élargir la coopération entre les deux parties aux domaines émergents comme l’économie numérique, le développement vert et à faible émission de carbone, et la formation professionnelle, dans le but d’aider l’Afrique à renouer avec le développement.

En outre, la prochaine réunion ministérielle encouragera et soutiendra des acteurs plus diversifiés, à savoir les organismes gouvernementaux, les villes, les entreprises et les institutions financières, à participer à la coopération sino-africaine, ainsi que la participation des fonds commercialisés, comme les crédits commerciaux et les investissements des entreprises, de manière à renforcer la force motrice de la coopération sino-africaine.

Durant la réunion ministérielle, les deux parties vont publier conjointement la Vision 2035 pour la coopération sino-africaine, élaborer des plans à long terme pour la coopération sino-africaine et définir le cadre principal de la coopération bilatérale à l’avenir pour que les nouvelles mesures du forum soient plus tournées vers l’avenir, systématiques et cohérentes.

“Ces dernières années, les importations chinoises des produits agricoles africains ont connu une croissance très rapide, le taux de croissance moyen sur 5 ans étant de 11,4%. La Chine est déjà devenue la 2e destination des exportations des produits agricoles africains. La Chine va continuer d’encourager les pays africains et les entreprises chinoises à tirer avantage des initiatives pertinentes pour élargir davantage les importations en provenance de l’Afrique et poursuivre un développement de haute qualité du commerce entre la Chine et l’Afrique”, a déclaré Qian Keming.

Ces dernières années, des progrès notables ont été réalisés dans la coopération sino-africaine dans les investissements. En 2020, la Chine a réalisé des investissements directs supplémentaires de 4,2 milliards de dollars en Afrique, a indiqué Qian Keming. Jusqu’à la fin 2020, le stock d’investissements chinois en Afrique a dépassé 43,4 milliards de dollars et ses projets d’investissement couvraient plus de 50 pays africains.

Même si la Chine a commencé à investir en Afrique tardivement, elle est déjà la 4e plus grande source d’investissement pour l’Afrique. Plus de 3 500 entreprises chinoises investissent ou développent des affaires en Afrique. Par ailleurs, la Chine élargit ses domaines d’investissement à de nouveaux secteurs, comme la construction, l’exploitation minière, la fabrication, la science et la technologie, la vente en gros et au détail, l’agriculture, l’immobilier et la finance. Les formes d’investissement tendent à être plus flexibles. La participation au capital et la fusion et l’acquisition se sont multipliées progressivement, en plus de l’entreprise individuelle et la coentreprise.

Les investisseurs proviennent des origines de plus en plus diversifiées. À part les entreprises d’État, un nombre croissant d’entreprises privées ont investi dans les pays africains et sont devenues une nouvelle force motrice des investissements chinois en Afrique.

Les entreprises chinoises renforcent leur rôle en tant que moteur de développement des zones de coopération économique et commerciale en Afrique, et produisent un plus grand effet d’agglomération industrielle, selon Qian Keming.

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