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Kissidougou : le président de la chambre d’agriculture vante les vertus de la terre

La rédaction locale de Guineenews s’est rendue ce lundi 28 juin 2021 dans le  « champ école », géré par le président de la chambre d’agriculture, Dr. Théophile Telliano. Ce champ est situé aux encablures du fleuve Niandan. Il est composé de plusieurs variétés des cultures à savoir le maïs, le gombo, les aubergines, le piment et quelques pieds d’ananas.
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Arrivé sur le lieu, notre reporter a tendu  son micro à Dr. Théophile pour nous parler du revenu hebdomadaire qu’il peut avoir à travers ces cultures. Il explique :<<Pour le piment, le terrain fait une superficie de 12 mètres sur 25 mètres mais à chaque récolte au minimum, nous avons un sac et demi. Donc, la production me permet d’avoir 500.000 à 600.000 FG par semaine. Ça c’est depuis le mois de mars. La tomate aussi, j’avais fait sur une place de 12 mètres sur 25 mètres. Mais avec l’aubergine, depuis le mois de mars, chaque semaine, on récolte et on revend entre 200.000 à 300.000 FG. Par rapport au maïs, cette année, je fais l’expérience la mieux réussie. Au lieu de cultiver le maïs sur l’espace de deux hectares, je le fais occupé d’un seul trait pour cultiver les deux hectares, alors j’ai cultivé en quatre temps. J’ai commencé depuis février 2021. Le 25 février, j’ai mis un demi hectare et le 25 mai,  ce maïs était déjà en production. Pendant ce temps les vendeuses venaient prendre trois maïs à 5000 FG. Puis le 05 Mars, nous avons cultivé aussi un demi hectare, alors cette production là a passé, pendant ce temps, c’était donc quatre maïs pour 5000 FG. La dernière spéculation que nous sommes en train de récolter maintenant, nous allons  faire cinq maïs pour 5000 FG, comme il y a trop de maïs au marché. A chaque récolte du maïs pour un carré, c’est entre 1 million à 2 millions de FG. Si un paysan comme  moi je fais ça à but démonstratif pour accompagner mes activités, mes connaissances pour que les gens viennent apprendre cette activité qui est très très rentable, très lucrative. Ce n’est pas seulement de rester au bureau qu’on produit de l’argent . Si un paysan pouvait faire ça  sur deux hectares seulement de maïs. Il fera une récolte qui va le faire quatre à cinq millions>>, a-t-il indiqué.
Ensuite, parlant de la culture d’ananas à Kissidougou, Dr. Théophile précise:<< il ya déjà un groupement dirigé par un jeune très combatif dans dans la culture d’ananas à Kissidougou ici. Il s’agit de M. Souleymane Gueye dit Solo. Il veut relancer la culture d’ananas à l’échelle moderne et grande à Kissidougou. Et vu les sols, vous voyez déjà les gens qui cultivent d’une façon sauvage dans les Walto, dans les Yendé, dans les Fermessadou, ils font des ananas qui ne sont même pas comparables avec les ananas engraissés de la Basse Côte. Moi-même, c’est pour montrer le modèle de culture, cette année, je m’intéresse à ça. Je compte faire au minimum un demi hectare et le terrain est déjà préparé. A partir de ça, tous les producteurs où tous les désireux  de produire de l’ananas à Kissidougou, viendront s’inspirer de moi. Sans oublier que l’ananas constitue l’une des cultures les plus rentables. A se dire par exemple que  si les ananas réussissent très bien, un paysan peut banalement avoir ses soixante à 90 millions par production annuelle. Ça, c’est vérifié et vérifiable. Et là, comment ça se fait. Sur un hectare, quand on met au minimum 5 mille plants dès fois, ça peut aller jusqu’à 6 mille plants. Comme l’ananas, si c’est bien entretenu, ça n’échoue pas, tout pied mis au sol, va forcément produire. Imaginez que le prix  moyen d’un ananas soit à 10 mille FG et si on multiplie  5000 pieds par 10000 FG, on obtiendra 50 millions>>, a-t-il souligné.
Enfin, Dr. Théophile prodigue des conseils en ces termes:<< les gens ont l’habitude de mettre le gombo, le piment ou les aubergines sur butes, voilà pourquoi ils échouent. Dès que vous mettez sur les butes et que la pluie s’en va, le sol se déshydrate et les plantes sèchent. Tandis que si vous mettez à plat le sol et vous meublez très bien le sol. Il suffit que la pluie s’en va, la plante peut se défendre jusqu’à deux à deux mois et demi.
Je lance un appel à tous les citoyens et les amoureux de la terre de Kissidougou, je leur dirai que la terre ne trahit pas. L’agriculture n’est pas un sot métier, c’est le premier métier au monde et ça sera le dernier métier. Les gens n’ont qu’à cesser de croiser les bras en disant que le Pr. Alpha va tout leur apporter. Vraiment les gens n’ont qu’à se mettre au travail. Le travail ne trahit pas, la terre ne trahit pas>>, a conclu notre interlocuteur.
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