Une femme âgée de 90 ans a trouvé la mort ce vendredi 22 octobre 2021 dans la sous préfecture de Linsa, située à environ 81 kilomètres de la préfecture de Kindia. A l’origine du drame, l’épouse d’un commandant qui en voulait à cette dernière qu’elle accuse d’heberger des concubines à son mari. La bagarre entre Thierno Amy Sylla et Aïcha Yombouno s’est soldée par la mort subite de la première à l’hôpital des suites de blessures.
Contacté l’un des fils de la défunte est revenu sur les circonstances qui ont entrainé la mort de leur maman.”Hier, lorsque notre sœur et son mari venus pour un traitement ont fait leurs adieux à leur tante (ma mère) qui est également son homonyme, le couple est allé dire au revoir au commandant Moussa Camara (…) Dès que le couple est parti, la femme du commandant s’est directement attaqué à son mari en lui disant, qu’elle est au courant de ce que son mari manigance sur son dos mais qu’elle est en complicité avec la vielle.
Entretemps dès que la vielle est sortie pour balayer, c’est là que la femme du commandant est venue dire à la vielle, que c’est elle qui héberge les femmes pour son mari. La vielle lui a dit, si elle est normale en l’expliquant que la fille qui vient de partir, que c’est sa fille. Directement, elle a poignardé la vielle, collée au mur, elle lui a aussi arsené quelques coups. La vielle est tombée. Les enfants ont voulu s’attaquer à Aïcha Yombouno. C’est là que je suis arrivé, j’ai dit non. Aidez-moi à transporter ma mère à l’hôpital. Je l’ai envoyée et elle est restée sous les soins à l’hôpital. C’est ce matin à 6 heures qu’elle a rendu l’âme. Nous avons saisi les autorités compétentes” a indiqué Bayörê Camara.
Toutes nos tentatives pour avoir la version de la femme du commandant Moussa Camara mise en cause sont restées pour le moment sans succès.
À rappeler qu’aux dernières nouvelles, un responsable de la localité nous a indiqué que Aïcha Yombouno se trouve dans la main des autorités compétentes pour des fins d’enquêtes afin d’élucider les causes de cette bagarre ayant entrainé une mort d’homme.
Nous y reviendrons