L’atelier de consultation régionale de Kindia a rassemblé environ soixante représentants de l’administration publique, des organisations de la société civile, des collectivités locales des régions de Boké, des experts du domaine foncier, des représentants des partenaires techniques et financiers, et bien d’autres.
Cet atelier, axé sur le renforcement du dialogue entre les multiples acteurs en vue d’une gouvernance foncière et environnementale responsable en Basse Guinée, est une initiative du ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, chargé de récupérer les domaines spoliés de l’État, avec le le soutien financier du Fonds pour la Consolidation de la Paix (PBF).
L’objectif de cet atelier régional est d’approfondir le dialogue sur la problématique foncière afin d’enrichir et de faciliter le processus inclusif d’élaboration de la politique foncière nationale de la République de Guinée.
Présent lors de la cérémonie, le chef de cabinet du gouvernorat de la Région Administrative de Kindia, Mamady Mantenin Konaté, a tout d’abord exprimé sa gratitude envers les participants pour leurs efforts. Il a ensuite précisé : « Il n’est nullement exagéré de dire que la Basse Guinée demeure l’une des régions, pour ne pas dire la plus conflictuelle, en matière de gestion des terres. La rétention foncière et la spéculation dans les procédures administratives, en raison de la multiplicité des acteurs, sont des sujets qui nous interpellent plus que jamais. C’est pourquoi nous nous engageons au niveau de la région administrative de Kindia et de la région de Boké à veiller à ce que les voix des participants soient entendues et prises en compte dans les décisions finales. Nous savons que cela nécessitera du temps et des efforts, mais nous sommes déterminés à mettre en place une politique foncière qui reflète les besoins et les aspirations de notre pays », a-t-il souligné.
Cet atelier régional a permis aux participants de partager les résultats du diagnostic de la gouvernance foncière en Guinée, de les discuter et de les contextualiser en fonction des réalités de leurs régions. Il a également permis aux acteurs régionaux de formuler des recommandations contribuant à l’élaboration de la politique foncière nationale.