Plusieurs responsables de médias publics et privés poursuivent leur renforcement des capacités en techniques de lutte contre les discours violents, la promotion des droits de l’homme et la cohésion sociale à Kindia. Cette initiative s’inscrit dans le prolongement des formations organisées dans les quatre régions naturelles et la zone spéciale de Conakry.
Cette session de formation, destinée à 240 acteurs des médias guinéens, vise à renforcer les compétences des professionnels dans des domaines tels que la lutte contre les discours de haine, la promotion des droits de l’homme et la cohésion sociale. Elle est une initiative du Centre de Formation et de Perfectionnement en Techniques d’Information et de Communication (CFPTIC), qui contribue à la professionnalisation des médias publics et privés guinéens.
À Kindia, une trentaine de journalistes venus de la zone spéciale de Conakry et de la région ont participé à la cérémonie de lancement, présidée par le directeur de cabinet du gouvernorat de Kindia.
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Dans son discours, le Directeur Général du CFPTIC, Abdoulaye Djibril Diallo, a souligné l’importance de cette formation : « c’est une occasion pour moi de remercier le ministère de l’Information et de la Communication ainsi que les partenaires qui nous ont accompagnés dans cette session de formation. Je salue également la mobilisation des journalistes et responsables des médias, ce qui témoigne d’un intérêt particulier pour lutter contre les dérapages enregistrés dans les médias. Les participants se sont engagés à devenir des outils pour une nouvelle dynamique de formation et d’information, visant à éradiquer les discours de haine et à promouvoir les droits de l’homme. Nous espérons que cette formation contribuera à une communication plus civilisée, notamment dans la perspective des prochaines élections dans notre pays. »
Mme. Hilal M’Balou Fatoumata Diallo, Directrice générale adjointe du quotidien national Horoya, a également salué cette initiative : « nous avons suivi une formation de deux jours, initiée par le CFPTIC, sous l’égide du ministère de l’Information et de la Communication. Cette formation nous sera d’une grande aide, notamment en ce qui concerne la vérification des informations ou le fact-checking. Avec la prolifération des fausses informations sur les réseaux sociaux, les outils qui nous ont été fournis, permettront de mieux vérifier les faits. Une fois de retour dans nos rédactions, nous allons partager ces acquis avec nos collègues pour qu’ils en bénéficient également. »
Après deux semaines de sessions intensives, le ministère de l’Information et de la Communication, à travers la direction générale du CFPTIC, a achevé cette série de formations à Mamou, Kankan, Conakry et Kindia. Les débats ont été axés sur des thèmes cruciaux : la lutte contre les discours de haine, les techniques de fact-checking, l’animation d’émissions interactives et de talk-shows, ainsi que la promotion des droits de l’homme.
Cette initiative marque une étape importante dans la professionnalisation des médias guinéens et leur contribution à une société plus pacifique et respectueuse des droits fondamentaux.
