Ils sont une vingtaine de journalistes, venus de plusieurs préfectures de la région administrative de Kindia, à prendre part à une rencontre d’échanges sur les techniques d’investigation dans la lutte contre la corruption, le Fact -Checking et la communication judiciaire, organisée par le centre de formation de perfectionnement en technique de l’information et de la communication.
Représentant le gouverneur à cette présente rencontre, qui réunit des journalistes venus de plusieurs médias de la région, Monsieur Mamadi Mantenin Konaté a tout d’abord remercié le département de la Communication pour le choix du thème consacré à cet atelier, avant d’exhorter les participants à plus de professionnalisme dans le traitement et la diffusion des informations.
« Notre objectif, c’est que les journalistes acceptent d’accompagner comme l’a dit Monsieur le président de la République. L’administrateur doit collaborer avec les communicants et les journalistes pour montrer au peuple qui nous sommes. Nous mesurons toute la portée de cet atelier organisé à Kindia. Nous sommes là pour encourager les journalistes pour que désormais cela soit un facteur de paix pour le développement et au renforcement du tissu social de notre pays. Nous voudrions que les journalistes nous accompagnent, mais aussi nous interpellons les hommes de médias à travailler selon les principes, pour éviter qu’il y ait des contradictions dans la diffusion de l’information », a-t-il souligné.
M. Abdoulaye Djibril Diallo, Directeur Général du centre de formation, de perfectionnement en technique de l’information et de la communication est tout d’abord revenu sur l’objectif de cette formation organisée à l’intention des journalistes des médias publics et privés.
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« Comme vous le constatez, le président de la transition est engagé dans une logique de moralisation de la chose publique en Guinée, à travers la lutte contre la corruption et ses dérivés. Il y a des dossiers scandaleux dans les tribunaux, nous pensons que c’est une préoccupation de tous les Guinéens. Pour que cette préoccupation soit, il faut une participation positive des médias à tous les niveaux. Les techniques d’investigation dans le cadre de la lutte contre la corruption, telle que voulu par le président de la République, est une implémentation de politique publique en la matière. Qui mieux que les journalistes pour le faire. ?
Et c’est pour cette raison que le centre de formation et de perfectionnement a pensé dans cette dynamique, essayer de donner aux journalistes des outils nécessaires, pour la collecte, le traitement et la diffusion de l’information à travers les investigations. Vous savez, l’enquête journalistique nécessite des techniques à cet effet, parce qu’il faut aller chercher à démanteler les réseaux mafieux, fondamentalement dénouer les dossiers qui sont cachés. Et ce n’est pas donné à tout le monde. Et c’est pour cette raison donc que nous avons pensé mettre l’accent sur les techniques d’investigation, la communication judiciaire.
Le Fact-checking aujourd’hui qui est devenu une technique de vérification innovante dans l’implémentation du travail des médias. Nous avons pensé qu’il faut que cette dynamique de professionnalisation s’inscrive dans le travail des médias. Et c’est l’occasion pour nous de remercier la ministre de l’Information et de la communication qui s’est inscrit dans la dynamique, en accompagnant la formation des formateurs que nous sommes en train de mettre en œuvre ici même à Kindia, qui va être le point de départ de la formation des journalistes, tant à Kindia qu’à Labé, Kankan et à N’Zerékoré », a-t-il expliqué.
Il faut rappeler que ce renforcement de capacités des journalistes sur les techniques d’investigations dans la lutte contre la corruption, le Fact -Checking et la communication judiciaire va durer deux jours.