Il existe aujourd’hui une vingtaine de sites touristiques sur l’ensemble de la région administrative de Kindia. Très malheureusement peu d’entre eux sont exploités. Faute d’une véritable politique de valorisation du secteur.
Ces sites touristiques autrefois très enviés sont de nos jours laissés pour compte. Partout, ils sont à l’état sauvage à en croire le premier responsable de ce secteur dans la région de Kindia, Aboubacar Djigué Bah.
« Nous avons répertorié 25 sites touristiques. Mais le seul opérationnel est celui des eaux de Kelessi. S’agissant du voile de la mariée, il est vraiment dans un état piteux. Cela est dû aux comportements des différents opérateurs qui prenaient le lieu. Aucun d’entre eux n’a voulu faire quelque chose de concrets pour aider à valoriser le site. Ils ont tous opté pour leurs poches en laissant le site dans cet état impitoyable. Ils se sont seulement contentés de la gérance en refusant d’améliorer le site », a-t-il déploré.
« Dans toutes les sous-préfectures de Kindia si vous y allez, vous verrez un à deux sites touristiques. Le mont Gangan, le site de singe, les grottes préhistoriques de Koba Pastoria sont devenues maintenant comme une forêt. Les gens ne fréquentent plus là-bas. Nous avons le site Warahkalan, le site touristique de Bangouya et de Kankougueya dans Madina Oula. Tous ces sites touristiques sont à l’état sauvage », regrette le directeur régional du tourisme de Kindia.
Aujourd’hui malgré sa position géographique, M. Bah reconnaît que ce secteur ne se porte pas bien dans la région de Kindia avant d’inviter le département en charge du tourisme et les autorités à fournir beaucoup plus d’efforts afin de valoriser les sites touristiques qui sont répertoriés dans sa juridcition administrative.
Au manque d’investissement, Covid-19 est venue s’y agripper rendant le secteur moribond. Etant un véritable secteur pourvoyeur d’emplois, le secteur touristique n’est pas pris au sérieux malgré une diversité de sites sur l’ensemble du territoire national. Il manque d’appui important de la part de l’Etat et on note moins d’investisseurs locaux et étrangers dans ce secteur au grand dam des localités qui abritent les sites touristiques. Alors que si l’Etat y investit, ce secteur pourrait lui générer des revenus.