La cérémonie de remise du document de prise en charge sanitaire s’est déroulée sous la présidence du Directeur général du Fonds de développement social et de l’indigence (FDSI) en compagnie des autorités régionales. Ils étaient une cinquantaine de malades issus des familles pauvres qui ont pris part à cette sélection faite au préalable par les techniciens de cette direction de FDSI. Ainsi, après la sélection, 33 malades sur 44 ont bénéficié de leurs cartes de prise en charge sanitaire gratuite pour leur traitement.
Dans son discours de circonstance, Mamadou Ditinn Diallo, le directeur de Cabinet du gouvernorat de Kindia s’est dit heureux de voir ces personnes vulnérables et malades prises en charge par la nouvelle vision du FDSI. « Aujourd’hui, c’est un des soucis majeurs du gouvernorat de Kindia qui vient d’être pris en compte par cette grande direction. Venir au secours des personnes indulgentes en matière de santé est un ouf de soulagement pour nous autorités. Nous remercions le directeur général du FDSI pour son leadership auprès du président de la transition en venant pour aider les personnes affectées des différentes maladies dans notre région« , s’est réjoui le chef de cabinet.
Pour sa part, le directeur général du FDSI a fait une précision sur les critères de sélection des malades qui doivent être accompagnés par sa direction. « La prise en charge des 33 malades sur les 43 que nous avons reçus ce matin, c’est au compte du mois de janvier. Vous savez chaque mois dans chaque région, nous effectuons des prises en charge sanitaire mais pour ceux–là qui vivent dans l’extrême pauvreté, qui n’ont aucun moyen de se soigner. Et d’ailleurs, je profite de votre micro pour faire certains nombres de précisions. Le FDSI n’a pour vocation ni les fonctionnaires ni les travailleurs de secteurs privés. Nous prenons ces Guinéens qui n’ont aucune possibilité, aucun moyen de se traiter ou l’Etat a la responsabilité de leur prendre en charge. Tout cela, c’est conformément à cette vision du gouvernement de transition sous la clairvoyance et les orientations du colonel Mamadi Doumbouya, président de la transition conformément à sa vision de la protection sociale et de l’assistance sociale.
Vous savez l’Etat doit assister ses citoyens. Il doit protéger ses citoyens et doit être là pour ceux qui n’ont pas la possibilité de se prendre charge. C‘est tout le sens de l’Etat. Donc, ça va continuer dans les autres régions et partout et déjà nous accélérons très rapidement pour le mois de février. Il y a un lot qui sera pris en charge à partir du mois de février et d’autres aspects que nous allons développer puis qu’on a une base de données qu’on exploitera dans les jours avenir. Comme ça, les cartes des bénéficiaires seront disponibles et les gens pourront directement aller dans les hôpitaux, dans les pharmacies qui sont pour leur prise en charge sanitaire« , a précisé Lansana Diawara.
Sur les critères de sélection des malades et leur partenariat avec les structures sanitaires, il a mentionné ceci : “d’abord, le préalable est que nous avons des partenaires soit les cliniques, les hôpitaux mais également avec certaines pharmacies de la place. Pour chaque malade, il y a un assistant social qui est affecté auprès d’un malade qui fait le suivi, qui l’aide pour faire ces déplacements s’il n’est pas admis d’office c’est–à–dire dans les hôpitaux, s’il y a un ambulatoire qui l’accompagne à l’hôpital au quotidien et s’il y a des produits qui sont prescrits, il va à la pharmacie pour récupérer ses médicaments. Donc, disons pour chaque malade, il y a un assistant social qui veille sur lui jusqu’à sa sortie de l’hôpital. Je ne pense pas s’il peut y avoir de l’affinité dans la sélection des malades parce que l’assistant social qui après avoir reçu le dossier vient vers le malade. Nous avons un outil de travail qui renseigne le directeur technique de l’indigence qui aura automatiquement des renseignements sur la personne malade. Il n’aura aucune possibilité de sélectionner un malade qui ne répond pas aux critères. Ce malade sera suivi par notre assistant jusqu’à sa sortie de l’hôpital.
Cette carte de prise en charge des personnes indigente est appréciée par l’ensemble des citoyens de Kindia mais surtout ces personnes indigentes qui étaient plongées dans un désespoir total.