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Kindia: les femmes divisées autour du message à adresser au président Doumbouya

Comme annoncé précédemment, le président de la transition présidera la cérémonie de célébration du 8 mars dans la cité des agrumes. Cette journée sera mise à profit pour revendiquer les droits de la femme. Dans les préparatifs de cette fête, les femmes de Kindia sont divisées autour du message qui sera adressé demain au général Doumbouya.
Selon un groupe de femmes rencontrées cet après-midi dans l’enceinte de la préfecture, elles sont opposées catégoriquement aux messages qu’on veut leur imposer.
Interrogée, Aissatou Sylla explique : « Ils nous dit décrire les messages sur les pancartes à montrer au Président pour venir en aide pour l’autonomisation des femmes de Kindia. Mais nos collègues, elles demandent décrire sur ces pancartes la libération des ex-ministres  Oyé Guilavogui et Kassory Fofana jusque-là détenus à la maison centrale. Sur ça, on ne s’est pas compris et le message est parti à Conakry chez le Président Doumbouya. C’est pourquoi le préfet nous a tous convoquées dans son bureau pour une entente », affirme-t-elle. 
Une autre femme du nom de Madame Camara ne soutient pas cette idée. « Ils nous dit décrire sur les pancartes nos difficultés du moment. Ce dont nous souffrons pour que le Président puisse les prendre en compte. Aujourd’hui, tout le monde sait que les femmes de Kindia souffrent. Nous avons le problème de marché, le prix des denrées ont flambé mais aussi la majorité des femmes veulent qu’ils libèrent nos enfants Oyé Guilavogui et Kassory Fofana. C’est ça la réalité et c’est ce qu’ils veulent pas qu’on écrit sur les pancartes. C’est nos revendications majeures pour la fête même s’ils ne veulent pas qu’on l’exprime », affirme-t-elle.
Pour sa part, Hadja Mariama Ciré Sylla, viceprésidente de la coopérative des femmes teinturieres dénonce l’achat forcé les pagnes choisis pour l’uniforme.
« Nous ne nous sommes pas contentes du fait qu’ils nous ont imposées l’achat obligatoire de l’uniforme confectionné par d’autres on ne sait pas où pour cette fête. Nous femmes teinturieres unies en coopérative à Kindia pouvons confectionner ces pagnes à moindre coût. Mais on a été complètement ignorées par nos autorités. C’est pourquoi nous avons décidé de montrer notre mécontentement demain devant le président Doumbouya », a-t-elle déclaré.
A préciser que le préfet a reçu ces femmes dans son bureau pour un entretien pendant une demi-heure.
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