
Depuis, Indien Kala poursuit sa peine entre les quatre murs de la Maison centrale de Kindia où il est muezzin de la mosquée de ladite concession carcérale.
Frappé récemment par une tension artérielle, il ne fait plus ce rôle, vu qu’il manie difficilement sa langue, nous apprend de sources carcérales.
Âgé aujourd’hui de 61 ans, India Kala vient de perdre son unique fille enterrée loin de ses yeux. A ce jour, le détenu et son binôme Chaud Chaud ne comptent que sur la grâce présidentielle pour renouer avec les leurs dont ils sont sevrés de la chaleur depuis 26 ans.
Correspondant à Conakry, Guinée